Le numérique est omniprésent dans nos sociétés modernes depuis plusieurs décennies. Que ce soit dans le contexte professionnel ou personnel, la technologie est devenue une part inconsciente de notre quotidien. Dans le monde de l’entreprise, le numérique est devenu indispensable – voire obligatoire – pour bon nombre de secteurs d’activités.
Que ce soit pour suivre la facturation ou pour permettre de gagner du temps à ses collaborateurs, les supports digitaux, l’internet ou les technologies les plus intelligentes sont devenues des alliés de poids… Et irremplaçables pour qui les a adopté ! Pour autant, il figure parmi les principaux contributeurs de la pollution de notre planète. Zoom sur cette pollution silencieuse et pourtant ô combien réelle : la pollution numérique.
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La pollution numérique, mythe ou réalité ?
La pollution numérique se définit par les effets que produisent les outils technologiques sur l’environnement. Ce secteur se développe en permanence afin de subvenir aux attentes et aux besoins de chacun. En effet, de nos jours l’accès aux outils numérique est devenu primordial. La Nouvelle-Calédonie bénéficie notamment de vastes opportunités pour les entreprises locales grâce à la transition numérique. Notre territoire, situé au milieu de l’océan Pacifique, peut ainsi étendre son marché au-delà de son île.
La période post-covid a notamment marqué une rupture entre les méthodes de travail traditionnelles et les nouvelles méthodes. En effet, la crise sanitaire a entraîné une expansion du télétravail. En janvier 2021, 27% des travailleurs l’ont adopté, comparé à seulement 4% en 2019. La Nouvelle-Calédonie souhaite désormais valoriser le télétravail afin de faciliter l’équilibre entre les engagements professionnels et les responsabilités personnelles et familiales.
Ainsi, l’utilisation grandissante des appareils reliés à internet conduit à une forte consommation d’énergie. Les projections indiquent que la consommation d’énergie liée au secteur numérique devrait doubler entre 2017 et 2025. La fabrication d’équipements numériques représente plus de 40 % de la consommation totale de ce secteur. En 2017, le numérique était responsable de 3,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais cette proportion devrait atteindre 7,6 % d’ici 2025.
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L’utilisation du numérique en cause
La pollution numérique est engendrée par l’utilisation de nombreux appareils électroniques et de leurs nombreuses fonctionnalités. Les data centers qui stockent un grand nombre de données consomment également une grande quantité d’énergie soit 2 à 3% de la consommation électrique mondiale. L’énergie générée lors de la fabrication des appareils tels que les téléphones, les ordinateurs et les tablettes sont également à l’origine de 83% des émissions carbones.
Malgré tout, cette quantité peut varier en fonction des conditions de fabrication ou des types de matériaux utilisés. Outre leur fabrication, l’utilisation de ces appareils génère aussi de la pollution. En effet, le visionnage de vidéo streaming constitue, à lui seul, 60 % du trafic de données à cause du poids des fichiers. La diffusion en continu de vidéos serait responsable de près de 1 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO₂).
Enfin, le déploiement de la 5G est également une évolution qui risque d’aggraver la pollution causée par le numérique. D’après une enquête réalisée par le Haut Conseil pour le climat (HCC), son expansion entraînerait une augmentation de 18 % à 45 % de l’empreinte carbone du secteur numérique en France d’ici 2030.
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Vers un mode d’emploi plus responsable ?
Le numérique est un outil merveilleux mais qui peut très vite avoir des conséquences alors autant savoir comment l’utiliser correctement ! Des gestes simples et rapides peuvent être mis en place afin de réduire son impact environnemental. Trier ses mails, éviter les pièces jointes, débrancher ses équipements informatiques mais aussi opter pour un moteur de recherche écoresponsable permettent de diminuer son empreinte carbone. Des sites éco-conçus voient le jour et peuvent être une alternative à cette problématique.
L’achat d’appareils reconditionnés permet de réduire le taux de pollution lors de la fabrication de nouveaux appareils mais aussi de prolonger leur durée de vie. La fabrication des appareils numérique est à l’origine de 80% des répercussions du numérique sur l’environnement.
Certaines politiques comme la démarche de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) contribue à améliorer la qualité de vie au travail tout en adoptant des pratiques éco-responsables. Des sites, tels que Green Opinion par exemple, vous permettent d’ailleurs de trouver les meilleures actions et démarches à mettre en place au sein de votre entreprise dans le cadre de cette politique RSE. Un bon outil pour s’approprier des usages éco-friendly…
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L’iA, un atout de plus vers une utilisation responsable ?
Une autre révolution novatrice – dont le Caillou est assez friand en ce moment – nommée iA, pourrait devenir un nouvel allié pour gérer notre pollution numérique. De plus en plus de moteurs de recherches se mettent au pas de l’intelligence artificielle, permettant une révolution dans notre façon de chercher des informations. L’iA devient aussi un atout pour assister l’homme sur ses approches novatrices et écoresponsables face à la pollution. En Nouvelle Calédonie, elle se met par exemple au service de la Nature tout en étant vecteur d’opportunités pour les entreprises. Alors, prêt pour une petite digital detox dans votre entreprise ?
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