Alors que la deuxième phase du Ocean Hackathon Nouvelle-Calédonie débute lors d’un événement le 12 août prochain, l’équipe de l’ « UNCL2K Innovation » vient de décrocher la 3ème place de la première édition du hackathon Cassini dédié à « l’observation spatiale pour relever les défis globaux ». Une belle récompense pour le projet « SANDLESS » !

Hackathon Cassini UNC
Le Hackathon Cassini sur l’observation spatiale

Un hackathon spatial 

Cette première édition, organisée du 18 au 20 juin 2021, par la Commission européenne rassemblait 10 pays européens autour de la thématique de l’observation spatiale. En référence au célèbre astronome italien Giovanni Domenico Cassini, ce hackathon avait pour objectif de « numériser les espaces verts » à travers 3 défis : « #1 découvrir sa ville », « #2 rester en forme et en bonne santé » et « #3 protéger les zones rurales ». 

Lancé cette année, le programme CASSINI Hackathons & Mentoring vise à connecter les hackers à l’espace en utilisant les données et services Copernicus et EGNSS. En toile de fond, le projet souhaite utiliser les quantités faramineuses de données issues des satellites européens en orbite pour trouver la prochaine génération de hackers et développer de nouvelles technologies et innovations. 

L’équipe « UNC – L2K Innovation » se pare de bronze  

La team « UNC – L2K innovation » au grand complet ©UNC

Le projet « SANDLESS » était porté par une vaillante équipe de quatre hackersRomane Scherrer, doctorante du laboratoire ISEA de l’UNC, Rodrigue Govan, collaborateur de l’ISEA, Guillaume Coarch, étudiant en master eMIAGE, et Erwann Aulnette de la société L2K innovation – eux-mêmes supervisés par deux chercheurs, Nazha Selmaoui-Folcher, maîtresse de conférences en informatique habilitée à diriger les recherches, et Thomas Quiniou, ingénieur de recherche.

Ce projet numérique portait sur « l’analyse des images satellites passées d’autres villes du monde pour aider les décideurs à choisir comment construire la ville de demain en leur proposant une meilleure localisation en fonction des études d’impacts économiques, sociétales et environnementales », peut-on lire sur l’article dédié publié sur le site de l’UNC. « Les techniques de science des données et d’intelligence artificielle mobilisées sur le projet SANDLESS ont été développées par des chercheurs du laboratoire ISEA de l’UNC ». Une vraie réussite locale pour cette candidature portée par la France. 

Un véritable savoir-faire calédonien

La récompense, un programme de mentorat d’une centaine d’heures auprès d’experts de l’industrie, permettra à l’équipe de poursuivre le projet et de développer leur idée. Au-delà de cette troisième position émérite, ce coup de projecteur met en lumière les nombreuses expertises et compétences de notre territoire en matière d’imagerie spatiale et de « data science ».

De plus, elle illustre la dynamique d’entrepreneuriat (étudiant) ainsi que la volonté de la Calédonie de dévoiler au reste du monde ses compétences scientifiques, notamment en matière de datas. Chapeau bas !