La protection de l’environnement est un défi pour chaque être humain ! Alors que de nombreux indicateurs écologiques virent au rouge, l’innovation technologique peut jouer un rôle important dans cette lutte quotidienne pour la préservation de notre espace de vie. Dans ce contexte, chaque semaine, NeoTech vous fait découvrir une startup, locale ou internationale, issue de l’univers de la #GreenTech.
Après avoir fouillé la terre à la recherche de lombrics, avec la start-up Veragrow, prenons un peu de hauteur avec Unéole. C’est une première à l’échelle de la planète et elle est 100% made in France. Un Français a imaginé et construit une solution innovante : une plateforme énergétique qui allie la puissance du vent et celle du soleil pour produire de l’énergie… le tout, en milieu urbain, sur les hauteurs des bâtiments. D’après la presse nationale, Unéole s’affirme comme une startup experte dans le domaine de l’éolien urbain.
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Une plateforme libre comme l’air et chaude comme la braise
La France, grande consommatrice d’énergies, se fournit auprès de plusieurs sources – et pas toujours verte – à savoir le pétrole, le charbon ou encore le nucléaire. On est loin de la préservation de l’environnement, me direz-vous. En plus de cela, ces ressources ne sont pas infinies. Alors, à l’heure où l’on parle de remplacer les énergies fossiles par des EnR – des énergies renouvelables, utiliser la force du vent et la puissance du soleil parait tout à fait logique.
La startup lilloise arrive donc à point nommé. Elle répond ainsi à une demande exponentielle des énergies renouvelables et permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre ; c’est gagnant-gagnant ! Unéole compte bien révolutionner l’architecture des villes de demain, en s’y adaptant le mieux possible. Cette idée de génie a germé dans l’esprit de Quentin Dubrulle, le fondateur de cette plateforme. « La transition écologique n’est plus à l’heure du choix, mais bien du CAP à suivre!« . Telle est la devise du Français.
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Un rooftop pour prendre l’air et le soleil, pas l’apéro
Selon les derniers chiffres du ministère de la transition énergétique, la part des EnR dans la consommation finale brute d’énergie en France en 2021 représentait 19,3%. Peut mieux faire non ? Alors Unéole a décidé d’unir deux sources d’énergies naturelles : le vent et le soleil, et surtout, d’utiliser une surface inexploitée – à savoir, les toits des bâtiments – toute l’année. Parfait pour capter la puissance du soleil et la force du vent.
La plateforme est tout simplement positionnée sur le toit plat d’un bâtiment. La surface entière est recouverte de panneaux photovoltaïques. Quant aux éoliennes, qui sont positionnées en dessous, une étude du potentiel énergétique est effectuée en amont pour les orienter au mieux afin qu’elles puissent tourner de façon optimale. Elles sont alors complémentaires à l’énergie produite par les panneaux. Bonus : la plateforme Unéole est compacte et silencieuse.
« Associer l’éolien urbain et le photovoltaïque au sein de notre plateforme d’énergie mixte nous permet de proposer le système de production d’énergies renouvelables urbaines le plus rentable, le plus équilibré (jour/nuit, hiver/été) et le moins cher en coût carbone. »
Quentin Dubrulle, monsieur éolienne
Quand on parle d’éolienne, on imagine tout de suite cette immense structure de plusieurs mètres de haut, avec ses trois pales gigantesques. Difficile à imaginer sur le toit d’un bâtiment en pleine ville. L’éolienne fabriquée dans les Hauts de France par Unéole est « une turbine à axe vertical, composée de trois étages comportant chacun plusieurs godets demi-cylindriques vrillés autour de l’axe de rotation. Le concept permet ainsi une prise au vent continue » d’après son créateur. Elle produirait environ 1 000 kWh par an, soit un quart des besoins en électricité d’un foyer de quatre personnes !
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« Sous les sunlights des tropiques ! »
Si cette solution présente un fort potentiel dans l’Hexagone, elle pourrait s’adapter à la Nouvelle-Calédonie. Après tout, pourquoi pas ? Terre de soleil, bercée par les alizées, on peut imaginer cette plateforme sur les toits des bâtiments de la capitale. Beaucoup ont déjà adopté le photovoltaïque – particulier ou professionnel – mais jusqu’à présent, les éoliennes, elles, ne sont que dans le Grand Sud.
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