En partenariat avec SLK Mobility

Série : l’électrique, c’est fantastique ! – Épisode #5

En Nouvelle-Calédonie, comme dans le monde, la voiture électrique gagne du terrain – et des parts de marché. Pourtant, nous ne savons pas toujours très bien comment ces nouveaux véhicules fonctionnent ou quelles sont les technologies qu’ils embarquent. Alors, après vous avoir présenté les différents types de véhicules électriquesles batteries et leur recyclage et vous avoir dispensé un petit cours sur l’électricité et la technologie qui font vrombir les moteurs électriques, place désormais à la question qui nous taraude tous : et la Nouvelle-Calédonie dans tout ça ?

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Le Caillou, une terre d’électricité verte 

Commençons par une définition. Électricité « verte » : groupe nominal qui désigne l’électricité produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique, éolienne, solaire, houlomotrice ou encore marémotrice. En Nouvelle-Calédonie, le poids de l’économie verte est encore limité mais les enjeux et le potentiel sont considérables. Le Schéma pour la Transition Énergétique de la Nouvelle-Calédonie, adopté en 2016, vise des objectifs ambitieux dont « 100 % de la distribution publique d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2025 ». Dans cette optique, de nombreux projets sont en cours avec notamment une filière photovoltaïque particulièrement dynamique ces dernières années.

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La preuve en est, à ce jour, la Grande Terre possède plus d’une vingtaine de centrales photovoltaïques – Hélio TémalaHélio BoulouparisHélios BayTiea Energie,… –. Lifou, quant à elle, est aujourd’hui autonome énergiquement grâce à l’installation de Waihmenë, à Wé. L’énergie solaire est également l’objet de projets innovants comme la ferme agrisolaire Focola composée de 5 600 panneaux photovoltaïques qui contribuent à protéger l’agriculture des intempéries cycloniques.

De plus, l’installation de panneaux solaires sur les toitures des particuliers et des entreprises se multiplie. Aussi, en 2018, le Gouvernement a autorisé l’utilisation de l’énergie solaire pour l’habitat collectif. Ainsi, ce sont plus de 1 100 installations photovoltaïques qui ont été installées depuis 2015. De par ces multiples actions, EEC-Engie et Enercal, les acteurs majeurs du territoire en matière d’électricité, mettent tout en œuvre pour faire de l’énergie solaire le choix optimal dans notre pays ensoleillé pour produire de l’électricité verte.

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Roulez branchés en Nouvelle-Calédonie

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Une station de recharge en bas des bureaux d’Office Plus © NeoTech

Soit, la production de plus en plus massive d’énergie solaire incite à l’achat d’un véhicule électrique. Pourtant, si cette démarche écologique paraît sensée, pouvoir recharger son VE facilement est une barrière qu’il faut lever. Or, cette épineuse question de recharge persiste dans les esprits des Calédoniens et freine souvent leurs envies. Quid des longs déplacements sur l’île qui pourraient s’avérer problématiques si la voiture se décharge trop ? Le coup de la panne est fort sympathique en charmante compagnie mais beaucoup moins lors d’un déplacement professionnel. 

Alors, n’ayez crainte, même si le territoire ne compte aujourd’hui qu’environ deux cents VE, la Nouvelle-Calédonie espère en recenser 18 500 à l’horizon 2030. Pour ce faire, elle a mis au point un programme ambitieux. Une des principales actions : le déploiement de bornes publiques de recharge électrique sur l’intégralité du territoire. Grâce à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’ACE et de l’ADEME pour « des actions en faveur de la mobilité décarbonée », pas moins de cent cinquante bornes sont déjà en service de Nouméa à Poum. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez qu’en plus, vingt bornes de recharge gratuites, proposées par le réseau de charge SLK Mobility, sont disponibles !

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Grâce à l’application Hivy vous pouvez connaître les emplacements disponibles © Hivy

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Le tout pour une démarche « zéro carbone »

Rouler en véhicule électrique n’est pas qu’une question de mode, contrairement à ce que pourraient penser certains. Nous sommes bien-là dans une démarche de décarbonation du transport pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et l’utilisation d’énergies fossiles. Le mix énergétique de la Nouvelle-Calédonie repose encore essentiellement sur la consommation de combustibles fossiles. Le temps est venu de changer ses habitudes. Que les Calédoniens se rassurent, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une véritable déferlante de pick-up « branchés » ne s’abatte sur le Caillou !

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