La protection de l’environnement est un défi pour chaque être humain ! Alors que de nombreux indicateurs écologiques virent au rouge, l’innovation technologique peut jouer un rôle important dans cette lutte quotidienne pour la préservation de notre espace de vie. Dans ce contexte, chaque semaine, NeoTech vous fait découvrir une startup, locale ou internationale, issue de l’univers de la #GreenTech.  

Dans notre dernier épisode, nous vous présentions Chouette et ses drones dopés à l’iA pour surveiller et protéger les vignes ; dans ce nouvel épisode, le coup de projecteur sera orienté sur un petit robot, BeBot, qui a pour mission de récurer les plages. Adieu mégots, canettes de One et autres capsules métalliques, la startup « 4Ocean » est à la plage ! 

BeBot, un robot détritivore pour soigner nos plages © 4Ocean

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BeBot, un nouveau super héros pour nos plages

A une lettre près, il aurait pu être un méchant rhinocéros qui veut se goinfrer de tortues (ninjas) mais notre héros du jour, BeBot, est au contraire un parfait protecteur de nos chères tortues (pas ninjas). Ce petit robot polyvalent, écologique et silencieux dispose du même super pouvoir que les Bernard-l’ermite : il nettoie les plages ! Développé par la société « 4Ocean » en collaboration avec « Poralu Marine », il a pour vocation de tamiser le sable, ratisser les algues, niveler les étendues de sable, extraire les détritus et même de transporter des charges. 

Alors que la pollution plastique des côtes est un problème mondial d’une ampleur sans précédent, cette solution technologique innovante « green » s’apparente à une vraie révolution ; silencieux et discret, multi-usages, pilotable à l’aide d’une simple télécommande, BeBot est également 100% électrique et dispose de panneaux solaires pour produire sa propre énergie. Tout ce qu’il aime, c’est le sable ! Humide, sec, le petit robot est capable de nettoyer jusqu’à 3000 m2 chaque heure. On parle de l’équivalent de sept terrains de basket quand même… ! 

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BeBot, une merveille technologique

Son fonctionnement est basé sur un système de chenilles capable de surmonter les obstacles inférieurs ou équivalent à 20 degrés de pente. Pouvant tirer des charges pesant jusqu’à 400 kilos – plus besoin de se casser la tête pour son jet ! -, il bénéficie d’une étendue de tamisage de 130 cm et d’une profondeur de 10 cm. Ses ennemis favoris ? Les déchets deux fois plus petits qu’une pièce de 1 centime d’euros ! Mégots, emballages, capsules et autres débris cachés peuvent trembler, les 420 kilos auxquels on ajoutera les 200 kg de cribleuse, sont dans la place. 

BeBot
Sympa le décor… © Futura Sciences

Son autonomie varie et peut tenir jusqu’à 3h, tout en sachant qu’on peut y accoler une ou plusieurs batteries de secours pour partir sur un marathon du nettoyage ; côté sécurité – vous le voyez l’enfant en train de construire un château de sable sur son passage… -, le robot dispose d’un bouton d’urgence pour un arrête immédiat et de capteurs anti-collisions sonores et lumineux. Ouf, l’enfant est sauvé ! Testé avec succès sur les plages de Floride, il est désormais accessible à l’achat et pourrait bientôt accompagner de nombreuses opérations détritivores. 

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L’innovation ne remplacera jamais l’éducation !

Alors que la pollution plastique et les mauvaises manières de certains de nos concitoyens salissent nos plages paradisiaques, l’innovation technologique, portée par la recherche industrielle, permet d’atténuer les effets ravageurs qui touchent la faune et la flore côtières. BeBot, aussi efficient soit-il, reste un outil de « rattrapage » mais il ne sera jamais aussi efficace qu’un concept vieux comme le monde et qui semble, peu à peu, déserter nos sociétés : l’éducation

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