En partenariat avec OPEN NC
Le Cluster Numérique OPEN NC regroupe près de 90 entreprises de la filière numérique et cherche à créer des synergies et des vocations pour développer localement le secteur. Dans ce contexte, NeoTech vous propose de découvrir ses adhérents à travers une série qui leur est consacrée : les OPENews…
Après avoir découvert l’histoire de la startup Tealforge, on s’intéresse aujourd’hui à une société qui vous aide à veiller sur vos données personnelles ! Alors que la révolution numérique poursuit sa marche en avant sur notre Caillou, la mise en conformité au Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD pour les intimes – est appelée à devenir un point crucial pour les entreprises calédoniennes. Nous sommes allés à la rencontre de Philippe Gauvin, le gérant de DPO Consulting Pacifique, une entreprise spécialiste en la matière.
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Bonjour Philippe, pourriez-vous nous présenter DPO Consulting, son historique en Nouvelle-Calédonie et sa raison d’être ?
Bonjour à tous ! DPO Consulting Pacifique est une franchise du groupe DPO Consulting, un cabinet de conseil en protection des données à caractère personnel. Cette filiale régionale que je dirige est implantée en Nouvelle-Calédonie depuis la veille de la pandémie.
La mondialisation des échanges et l’évolution des pratiques commerciales nous ont conduits à accompagner les entreprises pour renforcer leur sécurité juridique et processuelle des données à caractère personnel. Aujourd’hui, DPO Consulting Pacifique accompagne tout type de structures, et quelle que soit leur taille, dans la mise en conformité à la réglementation de leurs traitements de données à caractère personnel.
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Quelle est l’offre de services de DPO Consulting Pacifique ?
Notre équipe passionnée répond à toutes les problématiques en relation avec la protection des données. Nos consultants mesurent les scores de maturité en s’appuyant sur les différents cadres règlementaires : le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), la Directive « Police-Justice », la loi pour la République numérique, la loi sur le Commerce électronique, la loi « Cyberscore »…
Concrètement, nos offres peuvent se décliner en 6 points :
- La réalisation de diagnostics à travers lesquels nous mesurons le degré de maturité de l’entité auditée au regard du cadre règlementaire
- L’élaboration de Plans de Mise en Conformité (PMEC)
- La mise en pratique de la fonction de DPO externalisé ou l’accompagnement du DPO interne ou du référent à la protection de la donnée
- La rédaction de la base documentaire, point d’orgue du principe de l’accountability posé par le RGPD
- L’assistance aux soumissionnaires d’appels d’offres afin qu’ils répondent au mieux à la problématique de la sous-traitance
- L’animation d’opérations de sensibilisation et de formation.
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Quelle serait votre définition personnelle du RGPD ?
Pour le RGPD, je dirais qu’il s’agit de participer à la gouvernance de l’entreprise de manière éthique par le truchement de la protection des données à caractère personnel
Il s’agit donc d’une certaine éthique numérique, à mes yeux primordiale dans le cadre de la transition digitale que nous connaissons. DPO Consulting Pacifique s’inscrit naturellement dans cette transformation en veillant à conjuguer la préservation des droits fondamentaux des personnes avec la performance concurrentielle et économique durable de l’entreprise. Nous prodiguons ainsi des conseils « éthico-juridico-techniques ».
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Quelles sont les différentes qualifications et expertises de vos consultants et comment collaborent-ils avec vos clients ?
La force d’un groupe comme DPO Consulting, c’est de pouvoir accompagner avec succès diverses structures, du patenté jusqu’aux organismes régionaux ou internationaux.
Les qualifications et expertises en protection de la donnée sont très variées au sein des équipes ; elles ont pour dénominateur commun la maitrise de l’écosystème de la donnée personnelle (informatique, logiciels, nouvelles technologies, cybersécurité, RH, santé,…).
La protection de la donnée est une matière à la fois aride et souple ! Nos clients attendent de nos consultants d’être rassurés en prodiguant des conseils pragmatiques accessibles et mesurables. Pour y parvenir, nous privilégions le plus souvent la « MARP » : la méthode d’analyse et de recherche participative.
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Comment jugez-vous l’état de la transformation numérique de la Calédonie et plus globalement de la zone Pacifique ?
Je pense que le fossé numérique est réel dans la zone Pacifique et c’est normal : le cyberespace océanien est encore en construction. Ce qui serait gênant, ce serait de faire ce constat sans chercher des axes d’amélioration ! Il existe d’ailleurs de très belles initiatives dans la région.
En Océanie française – et grâce notamment à la Direction du Numérique et à la modernisation du gouvernement de la Nouvelle Calédonie – nous comptons de remarquables outils. La Station N de Nouville inaugurée récemment en fait partie. Je pourrais également évoquer l’accès internet en tribu qui se renforce ou le déploiement du second câble sous-marin de l’OPT. Au même titre, la French Tech, le Cluster OPEN NC et le dispositif de BPI France sont également des instruments qui œuvrent en faveur de la transformation numérique. On retrouve d’ailleurs la French Tech en Polynésie française, notamment avec son incontournable rendez-vous de l’innovation, le Tech4Islands Summit Tahiti.
Enfin, nous ne pouvons clôturer ce point sans évoquer les « nouvelles routes de la soie » qui bénéficient à certains États insulaires comme Fidji, Tonga,… Qui sait, « l’assemblage » des trois territoires français que sont la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie et Wallis et Futuna permettra peut-être de créer une « Pacific French Tech » ? Affaire à suivre !
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Avez-vous des actualités à partager ou des réalisations de DPO Consulting Pacifique dont vous voudriez parler ?
Haha, question piège ! Vous aurez compris avec ces échanges que le sujet revêt un caractère confidentiel très important aux yeux de nos clients. Je ne dirai donc rien ! (rires).
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