En partenariat avec Workspace.nc

En quelques années, les espaces de travail partagés – dits “coworking spaces” – ont pris d’assaut les centres-villes ! A Nouméa, cette tendance est également “validée” comme en témoigne l’émergence du “Workspace NC, un espace mixte de bureaux sur mesure pour tous les patentés, petites, moyennes entreprises du territoire mais également associations et parfois même services institutionnels. Le “Workspace” offre également l’occasion d’intégrer une communauté, de découvrir ses talents et, plus “humainement”, l’opportunité de tisser du lien social… Une habitude qui prend souvent ses racines sur le superbe rooftop qui domine la place de Cocos !  

Neocarte

Ainsi, le “Workspace NC”, c’est avant tout une joyeuse bande de “coworkers” ! De l’agence de communication digitale, au bureau d’études environnementales, en passant par une startup de Titres repas dématérialisés, il n’y a qu’un couloir – où règne une ambiance studieuse… Dans ce contexte de cohabitation, les résidents forment une communauté qui s’entraident sous le regard et l’aide précieuse de Rozenn Mottais, gérante “aux petits oignons” de ce havre moderne de labeur. Mais qui sont vraiment ces studieux résidents ? Dans cette série, NeoTech vous propose de découvrir les têtes blondes, cellules grises et business model des “coworkers” à travers une série qui leur est dédiée : Meet The Coworkers.

Pour ce cinquième épisode, on vous invite à découvrir ce qui se cache derrière la porte de la « No Code Agency »… Non, il ne s’agit pas là d’un bureau top secret, ni du titre du prochain film de Tom Cruise mais bien de l’activité lancée par Thomas Richard, centrée sur… le «  no code » ! Cette solution innovante invite les PME et indépendants du Caillou à créer eux-mêmes leurs logiciels et applications sans avoir à recourir à des développeurs. 

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Vingt ans dans le web avant la révélation « no code »

Pour certains, davantage que pour d’autres, la dernière période de confinement traversée par le Caillou fut l’occasion de se montrer plus productifs que jamais ! Arrivé sur le territoire au plus fort de la circulation du virus, Thomas Richard y a vu l’opportunité de se familiariser avec un outil de développement particulièrement prometteur et encore inédit en Nouvelle-Calédonie : le « no code » ! Alors, fort de vingt ans d’expérience comme chef de projet web et « product owner » pour les sites d’e-commerce de certains des plus gros groupes d’Europe (Leroy Merlin, Auchan, La Redoute…), Thomas voit dans le no-code une innovation qui doit permettre aux business calédoniens d’accélérer sensiblement leur transformation digitale et de combler leur retard en la matière sur la métropole. 

No code
Thomas Richard, agent 00NOCODE © No Code Angency

Ni une, ni deux, il lance la « No Code Agency » en avril 2022 et s’installe au centre-ville dans les bureaux de Workspace NC« Je ne suis pas du tout de formation technique dans le web puisque j’ai fait une école de commerce », nous explique-t-il. « En revanche, j’ai toujours aimé mettre les mains dans le cambouis : en parallèle de mon métier principal, j’ai créé et me suis occupé de mon propre site marchand pendant dix ans ! ». Thomas y vend des écharpes importées d’Inde. Sur son interface, il s’occupe de tout : du sourcing avec l’achat des produits à la gestion logistique des commandes, en passant par la prise de photo, la mise en ligne sur le site, l’animation commerciale et le web-marketing… 

« Un chef d’orchestre le jour et un homme-orchestre la nuit » 

Thomas Richard

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Productivité, autonomie : « no code, no problem » ! 

Gérer son projet de A à Z avec davantage de productivité, voilà ce que Thomas veut proposer aux business calédoniens avec sa « No Code Agency » ! Pour cela, il collabore avec eux à la mise en place des solutions d’entreprise sur-mesure, à une structuration optimisée de leurs bases de données et à l’automatisation des process et workflow pour en finir avec les tâches récurrentes et chronophages. Si son offre de services est, en ce sens, principalement destinée aux PME, il reste néanmoins persuadé que le « no code » a également sa place dans les grandes structures du Caillou : « Cet outil doit permettre aux équipes métiers et aux collaborateurs d’être indépendants sur des petits projets et libérés des roadmap des services informatiques, qui pourront eux se concentrer sur de plus grands projets ! »

Pour en savoir plus, RDV sur la chaîne Youtube de © Thomas Richard

Un gain de temps et de productivité qui a forcément un impact positif sur le temps de livraison de la solution ainsi que sur son coût. Pour Thomas, la principale richesse du « no-code » demeure de permettre à ses clients de devenir parfaitement autonomes sur leur outil et d’en gérer les évolutions dans le temps… sans jamais avoir à écrire une seule ligne de code ! « Bien entendu, il faut que les professionnels concernés y consacrent un minimum de temps et de formation. Pareillement, dans les plus grandes structures, cela nécessite d’instaurer un cadre et de choisir les mêmes outils no-code pour tous les collaborateurs ». Ca tombe bien, Thomas est actuellement en cours d’agrémentation auprès de la DFPC et devrait très prochainement proposer des formations à tous ces super outils ! 

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De nouveaux projets en perspective 

En permettant donc d’optimiser la gestion des sites internet et des projets informatiques de nombreux commerçants et entreprises, le « no-code » a certainement de beaux jours devant lui en Nouvelle-Calédonie. Une bonne nouvelle pour la maturité économico-numérique du territoire, encore un peu timide à en croire le dernier baromètre de l’Observatoire du Numérique.

Ciblant TPE et indépendants, les plateformes « no-code » n’en restent pas moins – et pour le moment – limitées à des fonctionnalités très standardisées. Nombreux seront ceux qui apprécieront néanmoins que les projets informatiques ne soient plus des boîtes noires impénétrables. En attendant de suivre une formation signée Thomas Richard, ce dernier planche déjà sur d’autres projets : « L’un s’adressera aux organisations de tout genre, associations comme entreprises, pour l’organisation de leurs évènements et un second permettra de mettre en relation des particuliers pour qu’ils échangent certaines choses… mais je tairai « quoi » pour le moment… Suspens ! ». Finalement tout de même un peu « top secret » ce Thomas !

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