À l’occasion de Pâques, le président Louis Mapou a publié un message sur son compte Facebook privé : « Merci aux peuples de ne rien lâcher et on ira loin grâce à vous. Travailler et rester concentré sur l’objectif fixé. Bonne fêtes de pâques à tous les kanake. » Outre les fautes d’orthographe qui pourraient donner un indice aux internautes, cette publication provient… d’un faux compte ! Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a donc alerté les citoyens et rappelé que le seul compte Facebook officiel utilisé par le président du gouvernement est celui intitulé « Présidence du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ».
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Une “cyberattaque” devenue presque banale
Dans notre ère numérique en perpétuelle évolution, la prolifération des médias sociaux et des plateformes en ligne a engendré une préoccupation croissante : la création de faux profils et l’usurpation d’identité. Cette pratique, devenue presque banale, permet à des individus malveillants de se dissimuler derrière des identités fictives pour semer le trouble et causer des préjudices. En effet, la facilité d’accès aux réseaux sociaux, dont Facebook, où seule une simple adresse e-mail est requise pour s’inscrire, favorise ces abus.
Les faux profils sont conçus avec des informations fictives et des photos volées, rendant difficile pour les utilisateurs de distinguer le vrai du faux. Ils ne servent pas uniquement à des fins d’extorsion ou de diffusion de virus, mais également à des stratagèmes plus subtils, comme la manipulation de l’opinion publique. Ainsi, vous pensez lire le simple point de vue d’un internaute lambda ou bien l’avis éclairé d’un homme influent ? Que nenni, derrière se cachent parfois des acteurs ayant des intérêts malveillants, ce qui remet en question la fiabilité des échanges sur les réseaux sociaux.
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Facebook et la création de faux comptes, un véritable fléau
La prolifération des faux comptes sur Facebook représente un problème majeur, affectant tout type de profil : militant politique, agence de communication, membres de partis politiques ou bien même “influenceur”. Ces comptes fictifs sont utilisés pour diffuser des messages manipulés, et leur nombre est estimé à des millions. Pour preuve, en 2019, Facebook a dû supprimer plus de quinze milliards de faux comptes ! Merci la crise du Covid-19 qui a, certes, permis à Facebook d’augmenter sa base d’utilisateurs actifs, mais qui a vu le nombre de faux profils littéralement exploser durant cette période.
Ce fléau touche particulièrement le domaine politique, où les faux comptes peuvent être utilisés à différentes fins, notamment pour propager de la désinformation ou manipuler l’opinion publique. Un exemple marquant est survenu lors de la campagne électorale d’Emmanuel Macron en 2017, où plusieurs faux comptes avaient été créés pour répandre des rumeurs et déformer ses positions politiques réelles, voire inciter à la haine.
Malgré son éloignement géographique, la Nouvelle-Calédonie ne fait pas face à sa première cybermenace. L’usurpation de l’identité du président Mapou constitue la dernière en date, mais le territoire insulaire a déjà été la cible de nombreux pirates. En 2022, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a enregistré cinquante-cinq millions de tentatives d’attaques en provenance de la Russie, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue face à ces cybermenaces.
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Action… réaction !
Ainsi, la cybersécurité s’avère alors être un domaine crucial pour la protection contre les cybermenaces. Elle englobe toute une gamme de stratégies qui visent à assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations numériques. L’importance de la cybersécurité réside dans le fait qu’elle protège non seulement les data sensibles des entreprises, mais aussi la vie privée des individus.
Avec la montée en puissance des cyberattaques sophistiquées, la cybersécurité est devenue une priorité absolue dans un monde numérique en constante évolution. Cette nécessité est clairement mise en évidence en Nouvelle-Calédonie avec l’établissement de la “commission cybersécurité” par le cluster OPEN NC. Par ailleurs, chers lecteurs, vous pouvez également vous renseigner sur les différents types de cyberattaques et les mesures à prendre grâce à notre « glossaire cybersécurité » créé en partenariat avec ATOM Solutions.
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