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NOUVELLE-CALÉDONIE, TERRE D’INNOVATIONS – ÉPISODE #28
Les Calédoniens et, plus globalement les peuples du Pacifique, ont la réputation, justifiée, d’être des « pionniers » ; voyageurs, conquérants, explorateurs mais aussi agriculteurs, pêcheurs, cultivateurs et chercheurs d’eau douce à travers les âges, les populations iliennes ont toujours été des précurseurs, forcés de s’adapter continuellement à un mode de vie complexe et évolutif. Aujourd’hui, « l’océan numérique » a remplacé les explorations en pirogues et les Calédoniens doivent désormais endosser un nouveau rôle de pionniers « d’innovateurs technologiques ».
Après nous être intéressés à l’économie circulaire et son application dans l’industrie vestimentaire en Nouvelle-Calédonie avec la boutique pour enfants « L’Île Ô Pépites« , place cette semaine à un numéro plus high-tech qui fait le point sur les dernières innovations en matière de caméras et autres technologies de prise de vue !
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Des caméras suspendues, dans le ciel, sous l’eau, et à 360 ° !
C’est un secteur dont les considérables progrès ne vous auront pas échappés : les caméras sont aujourd’hui capables de filmer partout avec des résolutions à couper le souffle, même depuis votre smartphone ! Ces progrès technologiques ont forcément bouleversé le secteur de l’audiovisuel et du cinéma, offrant de multiples nouvelles possibilités et d’importantes économies de main d’œuvre – avec les drones, fini les cameramen embarqués en hélicoptères pour les plans aériens !
De la même façon – et alors qu’il fallait auparavant multiplier les angles de vue et le nombre de caméras pour parvenir à filmer en 3D ou produire un film en réalité virtuelle -, le secteur a également accueilli de nouveaux petits bijoux de technologie ! Les caméras ont dû ainsi être réinvitées pour répondre aux besoins des créateurs de VR et les fabricants proposent aujourd’hui des gadgets pas plus gros qu’un ballon de foot, dotés de six à huits objectifs capables de filmer à 360° avec une résolution variant de 6 à 8K ! Disney ou encore l’UEFA, pour filmer dans les stades, se sont déjà emparés de la technologie.
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Pour aller plus loin…
Les dernières générations de caméras auxquelles nous sommes désormais habitués fonctionnent bien différemment des caméras argentiques qui les ont précédées. En effet, ces dernières utilisaient une surface photosensible pour « fixer » l’image photographiée : la pellicule. Dans une caméra numérique, pas besoin de cette surface : les rayons lumineux issus de la scène filmée (l’image) passent au travers d’un objectif optique puis vont frapper un capteur photosensible composé de millions de détecteurs que l’on appelle des pixels.
Ces pixels vont transformer le signal lumineux capté, en un signal électrique par la suite, traduit en valeurs numérisées constituant ainsi l’image numérique. L’assemblage de ces nombres résulte en un flux sériel numérique, un code qui sera enregistré dans la mémoire et qui pourra être de nouveau traduit en une image visible par un écran d’ordinateur ou une imprimante ! Depuis les années 2010, les caméras numériques sont ainsi devenues le type de caméra dominant dans l’industrie audiovisuelle et cinématographique.
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Les stabilisateurs gyroscopiques, une innovation pas bancale !
Avec les progrès galopants de l’innovation technologique, ces caméras numériques sont aujourd’hui montées sur des drones pilotables à distance pour filmer dans des endroits inaccessibles, dans des boitiers étanches et opérables directement sous l’eau pour réaliser des images sous-marines ou encore sur des câbles qui survolent les foules ou les stades.
Pour parvenir à une grande fluidité et netteté d’image, on leur associe désormais des stabilisateurs à moteurs gyroscopiques. Un gyroscope est basé sur le principe de la conservation angulaire : c’est un appareil qui donne la position angulaire sur un, deux ou trois axes par rapport à un référentiel inerte. Embarqué dans un objet comme un système de prise de vue, il permet de connaitre l’orientation de celui-ci par rapport à la Terre.
Dans les stabilisateurs utilisés de nos jours au cinéma ou à la télévision, on retrouve de petits moteurs qui fonctionnent en continu, sans à-coups, ainsi qu’une puce d’ordinateur connectée à des capteurs qui enregistrent les mouvements. Si cette puce détecte qu’une main tremblante assure le mouvement, le moteur du stabilisateur va recevoir l’ordre de générer le même mouvement inverse. Et cela, plusieurs fois par seconde ! La caméra restera ainsi parfaitement en place sur le stabilisateur ! Grâce à cela, de nouvelles images ont pu voir le jour… De là à vous dire qu’on s’est équipe de ce matériel pour tourner « CALEDINNO« , il n’y a qu’un objectif !
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Pour en savoir plus, retrouvez le replay de cet épisode de « CALEDINNO » sur NC La 1ère en cliquant ici !