Ahoy moussaillons ! Hier, dans la salle d’honneur de la mairie, près de 120 chercheurs de trésors ont pris part à la seconde édition du Hackagoule « Capture The Flag calédonien » organisé par Open NC. Un évènement qui a réuni des centaines de professionnels, amateurs et curieux, autour de la cybersécurité

L’occasion, pour les compétiteurs, de se challenger sur des défis de tous niveaux, à la recherche du trésor du Capitaine Nepo, l’aventure créée pour l’occasion mais aussi d’assister à des conférences et animations en lien avec le numérique. Pari gagné pour l’organisation qui souhaitait que cet évènement grand public suscite des vocations et sensibilise les Calédoniens aux sujets de la cybersécurité et, plus globalement, des bonnes pratiques numériques. 

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Le CTF, l’occasion de parler cybersécurité… mais pas que !

En parallèle de la compétition et pour faire se déplacer les foules, OPEN NC avait mis en place un espace « stands et animations« . Cet espace, organisé directement face aux joueurs, permettait de se retrouver au plus près de la compétition pour une immersion totale. Les centaines de visiteurs ont pu ainsi assister à des démonstrations d’investigation de forensic par la Police Nationale, stand qui ne désemplissait pas. 

« On sent que ça intéresse beaucoup les jeunes et qu’ils sont curieux, ils sont très précis dans leurs questions. »

Thomas Monnin, formateur en investigations numériques.
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Animation et… animation ! © NeoTech

Cet expert du cybercrime a également animé une conférence « Formation Hacking, sans soucis », démystifiant – un peu – la filière cyber et les idées hollywoodiennes que notre jeunesse peut parfois en avoir. Cinq conférences ont ainsi été proposées aux visiteurs, avec une pluralité de sujets abordés, afin de démontrer au public à quel point le numérique est un secteur vaste, d’avenir et qu’il recrute. IA et diabète, femme, codage et numérique, intervention du ministère des armées… Jeunes et moins jeunes de tous horizons étaient au rendez-vous pour en découvrir plus sur ces sujets.

Au détour de deux stands et entre deux conférences, les visiteurs pouvaient faire graver des porte-clés grâce à des ateliers de découpe et gravure laser ou se préparer des smoothies en pédalant sur un curieux vélo conçu par le FabLab, mettant en avant « la low tech ». Puisque c’est plus que jamais dans l’air du temps, un atelier sur l’intelligence artificielle était également accessible. L’occasion de demander à Midjourney de créer des illustrations en tout genre et par commande vocale mais aussi, pour l’organisation, de rappeler à tous les jeunes qui se sont prêtés au jeu les limites de l’IA, notamment concernant la cybersécurité.  

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On n’avait pas dit qu’on parlait cybersécurité ? © NeoTech

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Une compétition qui a dépassé les frontières de l’écosystème numérique

Alors que 100 places étaient initialement prévues, face à l’engouement suscité, l’équipe organisatrice avait dû pousser les murs de la mairie pour permettre à 20 personnes de plus de prendre part à la compétition en présentiez. Dès l’ouverture des inscriptions, les professionnels et les étudiants ont répondu plus que présents. Mais l’augmentation de la capacité n’a pas suffi puisque, finalement, 190 loups des mers s’étaient inscrits. Des phases qualificatives avaient d’ailleurs été organisées en amont afin de sélectionner les 120 heureux membres de l’équipage. Lot de consolation pour les personnes non sélectionnées, le CTF a été mis en ligne à l’issue de la compétition afin que chacun puisse s’essayer aux challenges.

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L’équipe Lovelacecrew composée de Tamara et Charlotte 
« Pas professionnelles de la cyber, mais technophiles et super motivées » © NeoTech

Ainsi, c’est dans une salle pleine que le coup d’envoi pour les 39 équipes participantes a été donné, à 13h et pour 3 heures de compétition. Intense, elle a été ponctuée de challenges en tout genre que l’on devait à l’esprit aussi créatif que malicieux de Yoan Agostini, architecte sécurité à la CAFAT. Malicieux ? A en entendre les doigts pianoter frénétiquement sur les claviers et au vue des mines studieuses ou carrément circonspectes, les défis proposés ont fait suer sous plus d’un tricorne. Malgré tout, les compétiteurs étaient ravis : « C’était super, stressant aussi, mais agréable de partager ça en équipe ! » nous a confié Zoé, du lycée James Cook, l’une des nombreuses filles à avoir pris part à la compétition cette année. 

« Cette édition est complétement différente de l’année dernière, où on devait débloquer des questions une à une. Là, il s’agissait de sujets et histoires complètes, c’était super intéressant. » 

Andy Malo, habitué du CTF et compétiteur de l’édition 2022. 

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Andy Malo, pirate à barbe pailleté redoutable… © NeoTech

Des organisateurs ravis

« C’est top, on a bien bossé et ça se voit ! L’équipe organisatrice et le bureau d’Open sont déjà prévenus, on commence à réfléchir à l’édition 2024 dès demain » 

Laurent Rivaton, président de la commission cybersécurité d’Open et à l’initiative du CTF

A 16 heures précises, le gong retentissait, annonçant la fin de la compétition. Deux podiums avaient été prévus par le comité d’organisation. Pour les étudiants, c’est une équipe du lycée Dick Ukeiwë qui remporte la première place, suivie par une équipe de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, et – de nouveau ! – une équipe du lycée Dick Ukeiwë. Pour le classement professionnel, la Dinum remporte la première place, prenant sa revanche puisqu’arrivée troisième l’année passée, suivie par la CAFAT et Barrau Business System. Un cocktail a clôturé cette journée qui a su réunir au-delà du monde du numérique calédonien.

Rendez-vous pris pour la troisième édition du Hackagou, le Capture the Flag à la calédonienne !

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Les deux équipes arrivées en tête des deux classements, étudiants et professionnels © NeoTech

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