Partie 1 – Les startup calédoniennes voguent jusqu’en Polynésie
Il n’est pas donné à tout le monde de vivre deux fois le même jour dans sa vie ! Pour la délégation d’entrepreneurs innovants calédoniens qui se rendait au Fenua, le samedi 8 octobre restera une date qui compte double ! En effet, dans ce scrabble de dates aux horaires décalées, neuf startup se sont envolées pour Tahiti avec la ferme intention de rappeler, qu’en Calédonie aussi, certains projets, bien huilés de monoï, valent la peine d’être présentés. Sous l’impulsion de L’Incubateur, de la FrenchTech NC et du duo « GNC + DINUM », la « Caledonian Tech » a ainsi pris son envol avec, en ligne de mire, une représentation lors du Tech4Islands Summit, organisé par la FrenchTech PF. Retour en deux parties sur un déplacement professionnel pas comme les autres…
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Une délégation en mission « innovation » !
Il y a maintenant quelques semaines, NeoTech recevait un coup de fil du Pôle Inno de l’ADECAL : « Hey, ça vous dit d’aller présenter NeoTech et NeOcean chez nos voisins polynésiens ? ». Notre fondateur, Guillaume Terrien, tout émoustillé par la proposition, s’empresse de répondre un « bah ouais, carrément ! » avant de sauter dans sa plus belle chemise à fleurs. Il faut dire qu’on ne reçoit pas de telle proposition tous les quatre matins et que l’opportunité de se joindre à une délégation de startup calédoniennes avait de quoi séduire l’intéressé.
Ainsi, c’est aux côtés de ProtecMarineNC, NeoFly, BeBunk, Royal Recy Boat, Arbotech, Hivy, Terciel et KIDS NC que NeoTech et son futur jumeau NeOcean, récemment lauréat de l’appel à projet « Territoires d’Innovation » – Youhou ! – ont pris leurs ailes à leur coup pour rejoindre le Fenua. Aux manettes ? Le Pôle Innovation dirigé par Christophe Carbou, bien secondé par la Gentille Organisatrice – G.O pour les connaisseurs… – , Aurélie Chéron, et un ticket combo « GNC / DINUM » représenté par Vaimu’a Muliava, Maxime Bollengier, Marion Luu et Olivier Buffeteau. Sans oublier la PIL, représentée par Dominique Taine, en vol solitaire. Un seul leitmotiv pour ces veinards novateurs : représenter l’innovation calédonienne au Tech4Islands Summit Tahiti.
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De la Station N à la Polynesian Factory
Pendant que certains profitaient de ce week-end « retour vers le futur » pour faire un détour à Moorea, d’autres retrouvaient amis et/ou famille sur place, rappelant que nos deux territoires sont liés par une histoire commune. Le lundi sonnait néanmoins la fin de la récréation pour toute la délégation qui revenait alors aux affaires : RDV pros avec les institutions pour certains, avec l’écosystème numérique pour d’autres ou encore avec les marinas pour les plus « bluetech » d’entre eux. Un bref déjeuner pour tous se réunir et répondre favorablement à la déliciseuse invitation de Magnolia Lo, la responsable de l’incubateur PRISM et coordinatrice de la « Polynesian Factory », l’équivalent de notre chère Station N.
Au programme de ce lundi après-midi, une rencontre de notre délégation avec les startups accompagnées par le « Pôle Inno » polynésien ; au cœur de cette ancienne concession automobile, ingénieusement réaménagée pour la cause, chaque porteur de projet a tout d’abord pris le mic’ pour se présenter et résumer son « inno », avant de bénéficier d’un temps libre de discussions « one to one » entre entrepreneurs calédoniens et polynésiens. Les synergies se créent, les conseils s’échangent, les questions trouvent réponse… Dans l’écrin de la CCISM et de la FrenchTech PF, ces échanges rappellent à tous que Calédoniens et Polynésiens, s’ils ne sont pas jumeaux, n’en demeurent pas moins des frères iliens du Pacifique.
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Un rêve océanien…
« Nous sommes ici pour PARTAGER, ÉCHANGER ET CRÉER : je préfère les constellations aux étoiles filantes ! ».
Auteur à deviner…
Facile de trouver l’auteur de ces mots qui, dans un discours fraternel salué par nos deux tribus, porte fièrement un message d’amitié irisé de progrès technologique et d’innovation. Vaimu’a Muliava termine ainsi de lier les deux délégations d’entrepreneurs et de « valider » le somptueux accueil reçu par notre délégation ; il existe nombre de légendes sur cette terre polynésienne bénie des dieux : la chaleur de leur accueil n’en est pas une ! L’après-midi touche à sa fin et les délégations se séparent pour mieux se retrouver dans les dédales de stands du prochain salon…
« Quartier libre » pour mardi et mercredi : chacun d’entre nous vogue sur son va’a, au gré des flots de rendez-vous, des déjeuners d’affaires et des réunions amicales. On questionne ici, on pitche par-là, on signe même peut-être quelques contrats… bref, « business is business » même au Fenua ! Guillaume ne déroge pas à cette règle et, armé de son bâton de pèlerin, il cherche et cherche encore celui ou celle qui deviendra son alter ego polynésien. Il est en mission recrutement, il est à la recherche de ses premiers franchisés, il surfe sur Teahupoo en pensant à demain, un sourire permanent accroché aux lèvres : il vit pleinement ce rêve océanien…
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