Les villes du futur semblent représenter notre quotidien de demain. Face à l’augmentation des populations et aux problématiques écologiques, des aménagements sont nécessaires. Il est primordial d’assurer une certaine qualité de vie aux habitants tout en protégeant l’environnement. Il est donc aujourd’hui question de villes durables. Ces dernières tentent de réduire la pollution de l’air, de diminuer les inégalités urbaines mais aussi de produire une grande partie de leur ressources énergétiques et alimentaires.
À l’horizon 2050, la population urbaine devrait atteindre les 6 milliards d’habitants. Alors, de nombreux urbanistes et architectes travaillent à l’élaboration de projets, mettant en scène des smart-cities où il fait bon vivre. L’objectif ? Être la ville la plus écologique, la plus équitable, la plus technologique mais surtout… la plus smart possible. Rêve en cours de construction.
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Xiong’an, Chine
Récemment, Xiong’an, la « ville du futur » en Chine, a connu une progression fulgurante. Cette métropole moderne, située à 105 kilomètres de Pékin, a été créée pour soulager la pression sur la capitale. La ville se distingue par son statut de pôle d’innovation avec des exemples concrets tels que des bus sans conducteur– en phase d’essai –, 153 km de « routes numériques« , une monnaie digitale et des énergies propres.
Depuis l’annonce de sa création en 2017, Xiong’an a attiré plus de 510 milliards de yuans d’investissements. Ces derniers se focalisent principalement sur des industries telles que les technologies de l’information, les sciences de la vie modernes, la biotechnologie et les nouveaux matériaux.
Portée par la vision ambitieuse du gouvernement chinois, elle vise à devenir un modèle de développement intelligent. Cependant, cette aspiration n’est pas sans défis. En effet, de nombreuses entreprises sont réticentes à l’idée de s’implanter et la ville se heurte à des défis environnementaux liés à une urbanisation trop rapide. Ce sont autant d’enjeux auxquels Xiong’an doit faire face pour finaliser cette vision novatrice. Cela soulève donc de nombreuses questions sur la viabilité du projet. « Xiong’an », utopie ou dystopie ?
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Dogen city, Japon
La société japonaise N-Ark a dévoilé un projet ambitieux de ville flottante, baptisée « Dogen City », pouvant accueillir jusqu’à 40 000 personnes. Conçue en réponse aux défis du changement climatique, de la montée du niveau de la mer et de la croissance démographique mondiale, la ville circulaire se compose de trois éléments principaux. L’anneau extérieur, d’une circonférence de 4 kilomètres, résistant aux tsunamis, abrite toutes les infrastructures, y compris la production alimentaire et les habitations. Une infrastructure flottante mobile constitue la deuxième partie, tandis que d’importants data centers refroidis sous l’eau sont prévus pour limiter leur consommation électrique.
La ville, présentée comme connectée et axée sur les soins de santé, comprendra des services de télémédecine, des laboratoires d’analyse et une chirurgie robotique à distance. Elle produira son électricité grâce à des panneaux solaires, estimée à 22 265 MW annuels et générera 6 862 tonnes de nourriture en utilisant l’eau de mer. Annoncé dans le cadre du projet New Ocean de N-Ark, « Dogen City » vise à créer un nouvel espace économique sur l’océan. Bien que la société n’ait pas divulgué le coût de construction ni le lieu précis, elle aspire à achever le projet d’ici 2030 ! « Dogen city », utopie ou dystopie ?
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The Line, Arabie Saoudite
À ce jour, la mégapole Neom, projet ambitieux de l’Arabie saoudite, continue de prendre forme avec la construction active de « The Line« , une ville futuriste étalée sur une ligne droite de 170 km, représentant un investissement colossal de 500 milliards de dollars. Elle se veut être un hub mondial de l’innovation, de la technologie et de la durabilité. Cette ville en hauteur vise à créer une communauté urbaine sans émissions de carbone, sans voitures et centrée sur les besoins des citoyens. L’accent sur la tech et l’inno au sein de Neom se manifeste à travers des caractéristiques telles que l’intégration de l’intelligence artificielle, la connectivité 5G omniprésente, les véhicules autonomes et les infrastructures intelligentes.
« The Line » est conçu pour être un modèle de « smart-ville », exploitant des technologies de pointe telles que l’Internet des objets (IoT) pour améliorer la qualité de vie, optimiser les services urbains et promouvoir une utilisation efficiente des ressources. Malgré les avancées, le projet – dont la fin est prévue pour 2030 –, suscite toujours autant de préoccupations. En effet, il existe de nombreuses inquiétudes environnementales liées à la gestion des ressources naturelles et aux possibles impacts sur les écosystèmes locaux. « The Line », utopie ou dystopie ?
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À la croisée des mondes
L’avenir des villes semble être à la croisée des chemins entre l’utopie et la dystopie. En effet, les dilemmes entre l’innovation technologique et la préservation de l’environnement sont omniprésents, laissant ouverte la possibilité d’un futur aussi prometteur qu’inquiétant.
Finalement, les villes du futur incarnent une toile complexe où la réussite dépendra de la capacité à équilibrer les avancées technologiques avec la responsabilité environnementale, tout en créant des espaces urbains qui répondent aux besoins diversifiés de leurs habitants. Le rêve de construire des smart-cities prospères et durables est encore en cours et l’histoire de ces projets novateurs continue d’évoluer, nous invitant à rester attentifs et à participer à la construction d’un avenir urbain harmonieux. Alors, utopie ou dystopie ?
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