Une météo aussi instable que cette drôle d’année 2024 et une Station N bien remplie pour la dernière danse technophile de la French Tech Nouvelle-Calédonie qui, contre vents et marées, aura tenu le cap. L’occasion de « choisir la French Tech » était également l’opportunité pour l’écosystème de se rassembler une ultime fois avant que ne déborde la dinde fourrée au cours de fêtes de fin d’année bien méritées. Cocoricooooo !
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La French Tech NC, une organisation locale pour vision régionale
« Je suis en retard, en retard », répétait le lapin au Pays des merveilles dans le Disney de la jeune Alice. Comme un écho, c’est ainsi en retard qu’a débuté ce dernier événement « bilan » de l’association avec les mots de son président Hatem Bellagi. « L’homme qui est partout » a débuté son introduction par des quelques remerciements aux partenaires et aux convives présents en nombre puis il a poursuivi avec le bilan des actions locales menées, envers et contre tout ; networking et pitchs mais surtout « Tremplin », « Je choisis la French Tech » et « French Tech Central » étaient au cœur de ses propos. Les trois programmes phares issus de la Mission French Tech, et déployés localement, ont atteint leurs objectifs et c’est tant mieux pour les entrepreneurs calédoniens, petits et grands, qu’ils soient à l’amorçage, à l’accélération ou, plus rarement à l’export.
Il fut ensuite au tour de Guillaume Terrien, un vice-président aussi humide que rougeaud – une dédicace au coq sans doute… – de présenter le bilan de l’événement outre-mer « So Tech, So Good » et de rappeler une autre mission de la French Tech Nouvelle-Calédonie : l’insertion économique dans son bassin géographique et la coopération régionale. Après avoir partagé quelques stats de l’événement, le VP a ouvert la voie à 2025. Une ambition : renforcer les programmes locaux, tout en organisant des rencontres bilatérales avec les écosystèmes tech du Vanuatu, de la Nouvelle-Zélande, d’Australie, de la Polynésie bien sûr mais également de Fidji afin d’ouvrir des débouchés à l’export pour les startups du Caillou qui ont clairement besoin d’une bouffée d’oxygène océanien. Une concrétisation : le projet « Village Pacific Tech à VivaTech 2025 » dont la French Tech, NeoTech et la CPS seront les principaux acteurs. #teasing.
Récemment officiellement nommée (et non promue car elle l’était déjà !) « Directrice générale », Aurore Klepper a ensuite pris le mic’ pour inviter les collectivités publiques et les grands comptes à « choisir la French Tech NC ». Le poumon de l’association a profité du moment pour présenter les résultats du programme « Je choisis la FrenchTech » et rappeler qu’un contrat vaut toujours mieux qu’une subvention. Simple ? Basique. Elle a ensuite partagé les « success stories » de ces collaborations récemment primées – FireTracking x province Sud, Yugo x OPT, Optimal RH x Mairie d’Ouvéa, AEL x Prony Resources et Digibarre x le Barreau de Nouméa – en compagnie de certains porteurs de projet : Pierre Hénaff, Jean-Michel Fernandez et… Hatem Bellagi. Autant joindre l’utile à la preuve par trois ! Et dire que les heureux nommés sont des startups en phase d’accélération qui s’exportent. Hasard ? Coïncidence ? On ne croit pas…
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Le coq présente ses poussins…
Et puisqu’on parle de grands comptes en Calédonie, on parle forcément de métallurgie ; Médéric Suon s’est alors présenté face à l’audience pour présenter le « CNRTEC« , anciennement CNRT et nouvellement partenaire de la FTNC, un GIP créé en 2008 dont la raison d’être est le « renforcement de la compétitivité du secteur minier et métallurgique de Nouvelle-Calédonie dans une perspective de développement soutenable ». Bientôt rejoint par Jean-Michel Fernandez, le fondateur d’AEL / LEA et de son petit robot Thoë, Médéric s’est évertué à conclure sur l’importance de l’Open Innovation et des consultations associées. Une présentation nickel !
La French Tech NC est un acteur dynamique et attractif pour les startups du Caillou qui « pitchent » désormais leur projet devant le board afin de rejoindre le rang de ses adhérents ; dans ce contexte, les derniers heureux élus ont ainsi bénéficié de cinq courtes minutes pour présenter leurs solutions publiquement et signer officiellement leur entrée dans la guilde du coq rouge. Philippe Gadet et sa startup « OPS Insight » sont arrivés à l’heure pour « révolutionner la formation aéronautique », notamment grâce à l’IA. « Hélium », de Joram Rivaton a dévoilé ses « serious game » grâce à une immersion dans la cybersécurité. Quant à Antoine Derouineau et son projet « SMSLink », tout juste revenu de Polynésie, il s’est attardé sur la nouvelle plateforme d’envoi de SMS et « l’engagement à portée de main ». Le coq est fier de ses poussins.
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Bye Bye 2024 !
Après ces deux heures d’échanges, il ne restait qu’à boucler la boucle en compagnie de nos trois mousquetaires, Aurore, Hatem et Guillaume ; le triumvirat s’est tant confondu en remerciements divers et tellement variés que chaque membre de l’audience aurait pu y passer. « Fair enough » tant l’écosystème a actuellement besoin de toutes ses forces vives. Après avoir chaudement accueilli Chloé Marino, nouvelle pépite de la com’ French Tech NC, il fut l’heure d’inviter les convives au dernier gueuleton « tech » de l’année.
Alors que la Station N baignait dans une nuit humide et que les échos de voix rappelaient qu’il est essentiel de créer des synergies et de mutualiser, la French Tech NC pouvait s’endormir, pour quelques jours festifs, sur ces deux oreilles. 2025 sera là bien assez tôt mais, avant, il faut savourer la fin de cette année 2024 qui, nous ne l’oublierons pas, nous a réservé bien des vicissitudes. Tata 2024, le coq chantera à nouveau en 2025 !
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