En partenariat avec Office Plus
En 2024, la « Vieille Dame » fête ses soixante ans ! Pourtant, le groupe Office Plus semble rajeunir chaque année… Entre un Pierre Krafft à fond aux manettes d’un des fleurons du numérique calédonien et une fille, Élodie, aux finances, le benjamin de la famille a fait son trou à la direction d’un des département spécialisé dans l’infogérance, l’hébergement, la sécurité réseau et le développement de projet informatiques, ATOM Solutions. Portrait d’un atome brut passionné par l’informatique.
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Benjamin Krafft, de l’atome à la molécule…
Au noyau du groupe Office Plus, une famille bien connue des Calédoniens : les Krafft. Lorsque Pierre, « el padre », débarque à La Réunion, dans sa première jeunesse, il y rencontre sa femme, Brigitte et, c’est dans la Fournaise de « l’île Intense » que Benjamin pousse son premier cri. Après quelques années passées dans l’Océan Indien, la famille prend ses clics et vogue quelques encablures plus loin, à l’Île Maurice. Benjamin y coule alors quelques années de primaire avant de refaire son backpack pour finalement débarquer, en 2005, sur notre beau Caillou et s’y installer définitivement.
S’ensuit un cursus scolaire « classique » jusqu’au baccalauréat qu’il décroche sans trop en faire et sans trop savoir ce qu’il veut en faire non plus… Pas de Math Sup, Math Spé alors l’ado s’oriente vers un BTS d’ « Assistant Technique d’Ingénieur » à Jules Garnier. Deux années d’où va naître une passion pour l’informatique grâce, notamment, à une passerelle vers une prépa spécialisée « Adaptation Technicien Supérieur » pour intégrer une école d’ingénieur. « Au départ, j’étais un énorme geek des jeux vidéo mais je ne connaissais pas grand-chose en informatique », avouera celui qui terminera major de sa promo de prépa.
L’occasion d’aller voir ailleurs si le code est plus binaire se présente alors et Benjamin envoie ses protons vers la capitale parisienne pour chauffer les bancs de l’ESI – ex ESIEA – directement en L3. Puis, de ligne de code en cours d’infra, il attrape au vol l’opportunité d’obtenir un double diplôme « ingé – commerce » grâce au nouveau partenariat entre l’ « ESI » et « SKEMA« . Pour son stage à l’étranger, il s’envole vers « la Silicone Valley pharmaceutique de l’est américain », en Caroline du Nord, où il passera six mois à parfaire la langue avant de se spécialiser dans les technologies « Cloud et DevOps » en 5ème année d’école d’ingé. La molécule est formée et Benjamin conquis :
« DevOps, c’est une philosophie plus qu’une méthodologie agile adaptée aux développeurs et aux opérationnels ».
Benjamin, DevOps lover
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Nuage d’électrons, noyau de neutrons et protons
Pour son stage de fin d’études effectué dans une filiale de la célèbre SSII « LinkByNet », « il commence à toucher à un niveau d’informatique encore peu connu et utilisé en Nouvelle-Calédonie : tout ce qui concerne le cloud public » et est vite impressionné par la puissance de cette tech « cloud ». Mais la COVID balaie malheureusement le nuage d’électrons de son embauche programmée et Benjamin se dit alors qu’un Caillou COVID-free et un groupe dynamique pourraient faire Office de lieu de rapatriement. Adieu le tour du monde, bonjour la Calédo et, après une quinzaine en quarantaine, il débute comme responsable développement chez ATOM Solutions.
Voilà bientôt trois ans qu’il met en place les outils, réorganise l’offre et prospecte habilement au sein d’un écosystème de TPE / PME qui « ne considère pas le numérique comme un axe stratégique de leurs structures ». Au placard les « lunaires missions « GitOps », retour à la « case départ » avec une mission de direction orientée vers la stratégie de développement, le management et la sensibilisation aux bonnes pratiques de sécurité informatique. Les 20% de croissance gagnés lors de sa première année à la tête du département prouvent que le jeune homme n’est pas « que » le fils de son père et « qu’il n’a volé la place à personne ». De toutes manière, « de 8h à 18h, mon père est son patron ». Un patron pédagogue, certes, mais un patron qui ne fait pas de cadeaux.
Reste encore que la « Vielle Dame », à l’aube de sa soixantaine, sait qu’elle a un rôle à jouer pour développer le numérique en Nouvelle-Calédonie ; « seul on va plus vite, ensemble… » : Benjamin applique le dicton et s’implique au bureau du cluster numérique OPEN NC dont il est devenu le trésorier l’année dernière. Entré via la Commission Cybersécurité, il tente de réunir, avec ses comparses bénévoles, un maximum de monde « pour travailler sur des axes stratégiques qui faire bouger la Nouvelle-Calédonie et faire murir son écosystème numérique ». De la règlementation aux projets, de la formation aux métiers du numériques à la compta de l’asso, le trésorier espère désormais transformer le territoire en île Maurice du Pacifique. Une vision inspirante que le groupe s’efforce d’appuyer à travers son implication transversale « numerico-associative ».
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L’entrée au tableau périodique des éléments numériques
Toute la matière qui nous entoure est composée d’atomes et Benjamin, comme nous tous, ne déroge pas à la règle. Unité de base de la molécule numérique calédonienne, le responsable d’ATOM Solutions est aujourd’hui entré au tableau périodique des éléments de l’écosystème et participe pleinement à l’oxygénation du tissu économique du territoire. Grand bien nous en fasse car, s’il n’était pas tombé dans la marmite de l’informatique, il se serait bien vu dogsitter. Et ça, ça en aurait fait grogner plus d’un !
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