L’innovation s’infiltre aussi à l’école. Pédagogique et créative, la démarche du « Parcours Entrepreneurs – Mentorat entrepreneurial à l’école » intégrait le rendez-vous à une quinzaine de coachs dont les expertises sont mises au service des projets des lycéens de Jules Garnier. Et Julie Micheli, instigatrice de cette ambition, de partager en introduction, le projet de « Caravane de l’entrepreneuriat ». Mentorat et mécénat, mots compte octuple !
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Du « Parcours Entrepreneurs » à la « Caravane de l’entrepreneuriat »
Alors que la quinzaine de professionnels s’infiltre dans la biblio-médiathèque du lycée Jules Garnier, bientôt soudoyés – il faut le préciser – par des pâtisseries « made in Garnier », les lycéens du « Parcours Entrepreneurs » s’affairent à leurs présentations. KPMG, Canal +, CCI, Skazy, NeoTech… sont autant d’entreprises qui ont répondu à l’appel à mentorat de Julie, Josiane et Sylvie. Cette deuxième session a pour objectif d’accompagner les entrepreneurs en herbe vers la création de leur fameux « Business Plan ».
Pour débuter cet échange pédagogique, Julie Micheli réserve une petite annonce : le lycée organise le projet de « Caravane de l’entrepreneuriat », un « bus » qui se déplacera prochainement sur tout le territoire pour aller susciter des vocations à l’entrepreneuriat en tribu. Notamment soutenu par l’ADIE, ce projet ambitieux cherche quelques 800 000 XFP de financements. C’est alors qu’intervient M. le Proviseur « himself » qui se permet d’annoncer une seconde bonne nouvelle :
« En soutenant le lycée Jules Garnier, une classe en particulier, un programme comme celui d’aujourd’hui, ou le projet de la « Caravane des entrepreneurs », vous êtes éligibles au mécénat et pouvez bénéficier d’une déduction fiscale de 80% du montant de votre don » – M. Lehouillier, proviseur-en-quête-d’investisseurs.
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Mentorat sur tuktuk électrique
80%, c’est quand même pas mal et ça devrait permettre à la professeure de récolter quelques fonds pour boucler son projet et lancer sa caravane sur les routes calédoniennes. Mais au préalable, il faut d’abord « lancer » et accompagner nos jeunes entrepreneurs dans leur projet d’entreprise. De notre côté, nous avons accepté cette mission aussi bénévole que pédagogique sur un coup de cœur pour l’idée de Délia, Varinka et Paulette : un projet de TukTuk électrique guide touristique pour faire découvrir l’histoire de Nouméa et celle du Caillou.
C’est donc avec Délia que nous travaillons aujourd’hui ; on précise l’offre, on réétudie les besoins, on affine le ciblage, on imagine nos lieux de mise à disposition, on planifie la communication et on anticipe les ressources humaines nécessaires à la création de ce projet aussi créatif qu’enrichissant pour les touristes locaux, internationaux et autres visiteurs du Pacifique. Délia écoute sagement puis passe sur l’ordinateur pour retranscrire les notes prises pendant la session.
C’est ensuite au tour d’Ahmed et de sa collection de « vêtements dédiées aux cultures » de réfléchir à son offre et son positionnement ; les échanges sont interactifs, le jeune homme a de la suite dans les idées et semble passionné par la « fashion » et les « cultures » du monde entier. On image ensemble une « chemise style kimono », « une veste inspirée des toreros » ou encore une « robe à l’égyptienne » tout en définissant les persona de nos futurs mannequins-clients.
« Je voudrais créer une marque de vêtements qui s’inspire des cultures internationales et qui s’adresserait à tous ceux qui aiment la mode » – Ahmed, fast-fashionist.
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La caravane passe…
Le temps passe, hélas, bien vite et les douze coups de midi viennent de sonner. Certains professionnels s’échappent vers leurs obligations déjeunatoires, forts satisfaits d’avoir pu bénéficier de cette petite bouffée d’air frais. D’autres écoutent sagement la retranscription des échanges et des avancées du jour.
Il y aura d’autres rencontres mentorées dans les prochaines semaines et les business plans sont tous sur de bons rails. Pour conclure, il ne reste plus qu’à déformer l’adage : « la caravane passe et… les jeunes entrepreneurs sont en joie ! ».
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