Aller faire un tour sur le site « Ransomwhere » est un bon moyen de comprendre en quoi la cybersécurité est aujourd’hui un enjeu crucial pour les entreprises. A date, en 2021, déjà pas moins de 92 millions de dollars ont été payés à des hackers malveillants par toutes sortes d’organisations à travers le monde. Une récente étude prouve pourtant que payer n’est pas sécuriser l’accès aux systèmes informatiques. Dans ce contexte d’explosion des cyber-attaques et de prudence autour de la confidentialité des données récupérées par les entreprises, la maintenance informatique se pose en solution idoine.
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La maintenance informatique, une multiplicité d’expertises
« Un contrat de maintenance informatique inclut généralement des interventions de dépannage, de contrôle des équipements, de réglage, d’amélioration, de réparation, de contrôle des équipements matériels ou virtuels. », peut-on lire sur le site nec-itplatform.fr. L’infogérance, contrairement à un service interne, met à disposition des entreprises une équipe aux multiples compétences techniques et ce, sur différents niveaux ; il faut savoir qu’environ 70% des incidents informatiques concernent un niveau d’expertise bas, 20% concernent un niveau d’expertise un peu supérieur et 10% un niveau d’expertise élevé. A moins de trouver le mouton à cinq pattes, il est donc difficile pour une entreprise d’internaliser toutes ces compétences.
Au regard de ce contexte technique, on peut distinguer au moins trois types de maintenances spécifiques vitales au bon fonctionnement de l’IT des entreprises ; la « maintenance matérielle » concerne les éléments électroniques et mécaniques associés aux ordinateurs et aux périphériques. La « maintenance logicielle », comme son nom l’indique, permet d’entretenir et d’optimiser les logiciels utilisés par l’entreprise, ainsi que les systèmes d’exploitation de son infrastructure informatique, dans une logique globale d’adaptation des équipements aux besoins actuels des collaborateurs, tout en améliorant leur productivité. Dernier type de maintenance, la « maintenance réseau » permet, quant à elle, de protéger tous les appareils du parc informatique en sécurisant, entre autres, les données confidentielles et sensibles possédées par l’entreprise. C’est d’ailleurs souvent à cause d’un défaut de gestion de cette maintenance réseau que les hackers s’introduisent dans les systèmes informatiques.
Outre ces types de maintenances, les techniciens peuvent travailler sur, a minima, trois différents niveaux d’intervention : la prévention, la curation et l’évolution. La maintenance informatique « préventive », aussi appelée « monitoring », a pour objectif de diminuer les risques de panne des équipements informatiques grâce à des sondes de mesure en temps réel. Ces capteurs remontent ainsi des informations en temps réel et alertent les experts via différents canaux tels que le mail, Teams ou même les SMS. « Le monitoring nous permet d’être au courant des problèmes souvent avant l’utilisateur lui-même, en plus de nous alerter sur un futur dysfonctionnement du service et ainsi d’agir en amont, avant que l’incident ne provoque une interruption de service », nous explique Benjamin Krafft, le responsable d’ATOM Solutions.
Sur un deuxième niveau, on retrouve la maintenance « curative », en réponse à deux formes d’incidents critiques ; premier cas, un incident critique qui laisse la possibilité de poursuivre l’activité au ralenti. L’intervention du prestataire d’infogérance consiste alors à proposer une solution de contournement le temps d’enquêter sur l’incident et de rétablir ensuite le service à 100%. Lors d’un incident critique paralysant complètement le service, le rôle de l’infogérant est un peu différent : il mobilise l’ensemble de ses équipes pour résoudre le problème dans les plus brefs délais, puis investigue, ensuite, sur les causes dudit problème. Dans ces deux cas, la réactivité du prestataire et sa propension à régler ou contourner le problème est essentielle.
On parle également de maintenance « évolutive » lorsque l’objectif est de pérenniser les infrastructures et d’optimiser leurs performances grâce à l’intégration des innovations technologiques les plus récentes. Dans ce cas, le prestataire propose des solutions d’évolution. Exemple : un système d’exploitation obsolète qui présente un risque de sécurité mais également de potentielles incompatibilités avec d’autres services ; en Nouvelle-Calédonie, 90% des incompatibilités et des risques proviennent ainsi de l’obsolescence du système d’exploitation… L’infogérant endosse ainsi le rôle de l’expert capable de proposer les dernières nouveautés du marché.
« Prévenir, guérir, optimiser » sont donc les trois piliers d’un contrat de maintenance informatique.
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Maintenance informatique : risques et missions
Si différents niveaux de maintenance informatique coexistent, les risques liés à une mauvaise maintenance sont nombreux ! La protection des données de l’entreprise et de ses clients peut ne plus être assurée et engendrer des risques de piratage, d’intrusion dans les systèmes et donc de vol de ces données sensibles. Outre cette logique de « data privacy », un manque ou une absence de maintenance informatique correspond, tôt ou tard, à une mauvaise utilisation du matériel de l’entreprise, mais également à de mauvaises configurations de ses logiciels et donc à une mauvaise gestion de l’ensemble du parc informatique. Il va sans dire que, dans ce contexte, les usages dangereux ou inappropriés se multiplient et que l’on court directement vers… une panne ou une casse qui signifient généralement une interruption de l’activité…
A ce propos, fort heureusement, la Calédonie dispose de compétences avérées et c’est tant mieux ! Il n’y a qu’à voir les solutions d’infogérance proposées, entre autres, par ATOM Solutions : d’un service d’assistance à une offre d’accompagnement à la conduite du changement, en passant par la sécurisation des systèmes et réseaux, la marque du groupe Office Plus fait bien « office » de référence. Aussi, pour maintenir le système d’information de votre société en bon état de marche sur le long terme, pour bénéficier de conseils et d’assistance au regard de l’évolution de votre système d’information et de son entretien régulier, vous pouvez (devez !) souscrire à un service d’infogérance.
Votre prestataire informatique devient dès lors garant du bon fonctionnement de vos équipements et remplira bon nombre de missions parmi lesquelles la gestion des sauvegardes des données sensibles et confidentielles, la gestion de la sécurité informatique, des ordinateurs et des serveurs, le paramétrage des réseaux de connexion WiFi, la vérification des disques durs et de l’état du système ou encore la réparation des pannes matérielles diverses et variées, le conseil et l’achat de nouveaux équipements ou encore la mise en place de la téléphonie IP (…) qui requiert une surveillance régulière. Le volet humain n’est pas en reste puisqu’un service d’infogérance apporte son expérience sur la sensibilisation des collaborateurs aux risque de sécurité. Dernière mission et pas des moindres, l’infogérance organise également la relation avec l’ensemble des prestataires informatiques : éditeurs de logiciels, FAI, prestataires de téléphonie IP etc. Des missions diverses et variées qui requièrent des expertises techniques incontournables.
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Les avantages d’un contrat d’infogérance
Vous l’aurez compris, la question n’est plus de savoir si oui ou non, il vous faut souscrire à un tel service mais plutôt à quel montant et pour quelles raisons précises ? La première réponse se situe sans doute dans les gains de productivité qu’un tel contrat peut générer : grâce à une maintenance organisée, les infrastructures informatiques seront constamment mises à jour et actualisées, ce qui exposera moins le matériel, le rendra plus efficace et plus rapide sur l’exécution de nombreux processus.
En outre, la maintenance curative sera réalisée quasiment en temps réel : en cas de panne, un technicien prend en charge le problème afin de constater les dégâts et voir s’il peut intervenir à distance ou s’il doit se déplacer sur site dans les plus brefs délais. Imaginez les pertes économiques lorsque tout ou partie de votre parc informatique est en rade pendant plusieurs jours… La proximité et la disponibilité des équipes auprès des collaborateurs installent également une relation de confiance non négligeable.
D’autre part, la maintenance informatique permet de sécuriser son parc informatique et ses systèmes : sauvegarder ses données confidentielles dans un cloud protégé, superviser ses systèmes critiques, gérer les routeurs et les pare-feux, contrôler et administrer les différents accès et intégrer des outils numériques pertinents pour protéger l’ensemble du patrimoine numérique de l’entreprise sont autant d’arguments en faveur d’un tel contrat. Imaginez qu’en quelques clics, un pare-feu capable de filtrage et de détection des menaces soit installé, que vos postes de travail soient tous équipés d’un anti-virus à jour et que l’anti-spam s’occupe, pour sa part, de mettre en quarantaine des emails à risques et autres tentatives de fishing… N’est-ce pas là cette fameuse tranquillité d’esprit que vous recherchez et un argument de taille pour doper la confiance de vos clients ?
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La maintenance informatique, plus une option mais une obligation
Sur un territoire où le Honeypot recense plus de 6 millions d’attaques rien qu’en juin dernier, il serait donc suicidaire de ne pas se faire accompagner sur ce créneau ô combien technique ! Au-delà des gains de productivité et de la garantie d’une assurance tous-risques côté « cybersécurité », un contrat de maintenance informatique permet également de réduire les coûts directs et indirects liés à l’informatique : chacun son métier et ce service externalisé vous permettra, par ailleurs, d’optimiser les investissements de vos infrastructures et logiciels, tout en faisant des économies sur les forfaits téléphoniques et internet grâce aux conseils avisés des spécialistes. Il ne vous reste plus qu’à choisir le bon partenaire…
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