La mobilité est une préoccupation de plus en plus grandissante sur le territoire. Pour le pays du pick-up, où vélos et trottinettes se font rares, une prise de conscience devient nécessaire face aux enjeux du changement climatique. C’est dans cette voie du changement que le groupe SLK Mobility souhaite innover en apportant des solutions aux calédoniens qui souhaitent modifier leurs habitudes de transport. À l’occasion du programme iA@EGC, Pierre Krafft nous confie ses espoirs quant à l’implication de la nouvelle génération vers une mobilité plus douce en Nouvelle-Calédonie.
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Pouvez-vous nous présenter ce programme et la thématique de cette nouvelle édition ?
Il y a trois ans, l’École de Gestion et de Commerce a lancé un programme, appelé iA@EGC, destiné à ses étudiants de troisième année et qui se rapporte à l’exploration du monde de l’intelligence artificielle. L’objectif de ce programme est de fournir aux étudiants des compétences clés pour leur avenir professionnel et d’aider les sponsors de l’EGC à explorer les opportunités liées aux intelligences artificielles. Grâce à la collaboration des équipes d’étudiants et des entreprises comme la nôtre, le but est de générer des opportunités concrètes pour le territoire.
Dans le cadre de ce programme, nous avons chargé un groupe d’étudiants de réfléchir à une problématique urgente concernant la mobilité en Nouvelle-Calédonie : comment se déplacera-t-on sur le territoire en 2030, sans voiture personnelle ? En d’autres termes, l’idée était d’envisager d’autres moyens de locomotion, d’autres manières d’utiliser les véhicules actuels et de réfléchir à des alternatives aux transports actuels.
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Pourquoi soutenir financièrement un tel programme ?
Le financement de ce programme a offert deux avantages importants pour Office Plus et, par extension, le groupe SLK Mobility. Tout d’abord, il nous a permis d’acquérir des informations précieuses et de collecter des données grâce à l’étude réalisée par les étudiants auprès d’un large public. Le sondage nous a aussi donné une vision claire de la perception et des attentes des Calédoniens en matière d’écomobilité. De plus, nous avons pu prendre prendre connaissance des différentes actions menées à travers le monde : les infrastructures, les offres respectueuses de l’environnement, les modes de transport durables…
Ensuite, le deuxième avantage résidait dans la possibilité de faire travailler la jeune génération et de les sensibiliser à des enjeux sociétaux, notamment celui de la mobilité propre. Ce sujet est essentiel tant pour l’avenir que pour le présent. En encourageant les étudiants à s’investir dans cette problématique, nous contribuons à leur formation tout en abordant une question cruciale pour notre société.
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Quels sont les résultats attendus et que tirez-vous d’un tel partenariat étudiant ?
Grâce à ce programme et plus précisément à ce sujet, les résultats obtenus pourront aider le groupe SLK Mobility à progresser en identifiant les différentes facettes de la mobilité de demain. De plus, ça nous permettra d’orienter nos investissements et de structurer nos organisations en fonction de cette diversité d’offres. En outre, nous avons attendu des élèves qu’ils analysent les profils des usagers calédoniens, qu’ils produisent un étalonnage des modes de mobilité dans le monde et qu’ils proposent une planification innovante des chantiers à réaliser pour transformer l’écosystème.
Alors que les étudiants nous ont beaucoup apporté, nous considérons notre implication comme une façon de leur démontrer que la notion d’entreprise a du sens et que rejoindre une société pour apporter sa contribution sur divers sujets est une chose louable. Aussi, ça nous a permis de mettre en lumière la nature d’Office Plus en tant qu’intégrateur de réflexion sur les changements environnementaux. Après tout, notre activité principale consiste à aider nos clients-entreprises à évoluer !
Mais le sujet concernait plus particulièrement nos modes de déplacement. Aujourd’hui, la Nouvelle-Calédonie est fortement dépendante de la voiture. Ce qui soulève les questions suivantes : comment pouvons-nous passer d’une dépendance totale à la voiture à d’autres modes de déplacement et comment devons-nous adapter notre organisation face à ces changements ?
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