Alors que VivaTech, le plus grand salon européen de l’innovation technologique, bat son plein à Paris – et que les startups du Pacifique y sont malheureusement globalement mal représentées -, le fabricant de matériel informatique Dell vient de mettre en avant son dernier concept, Luna. Cet ordinateur portable modulaire et réparable facilement est l’une des illustrations majeures de l’engagement écologique de la marque. Mais il y a un mais…
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Un PC portable modulaire…
« Modulaire : qui est constitué d’un ensemble de modules ». Dans le cadre de son engagement pour le climat, Dell a conçu un ordinateur moins polluant et constitué de composants facilement accessibles et remplaçables grâce à un simple tournevis. L’objectif de cette innovation « low tech » est de faciliter le démontage de l’ordinateur pour le rendre réparable quasiment à l’infini.
Dans la pratique, la marque a ainsi annoncé avoir divisé par 10 le nombre de vis utilisées pour sa conception ; en guise d’illustration, l’écran se démonte en jouant sur les deux seules vis qui l’assemblent, ce qui permet rapidement d’accéder aux composants dans l’optique de les réparer. Plus généralement, « le temps nécessaire démonter, réparer et remonter les composants clés de ce PC serait réduit de 1 heure 30 », peut-on lire sur Presse Citron, l’un des médias tech qui couvre l’événement.
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… mais aussi moins polluant !
Autre source de pollution, la consommation énergétique de ce PC nouvelle génération est réduite grâce à plusieurs astuces : moins de couches superposées sur l’écran et une surface de la carte mère diminuée de 75% pour une économie d’énergie estimée à 50%. Plus petite et donc placée dans le capot supérieur pour un meilleur refroidissement naturel grâce à l’air extérieur… « Ceci, combiné à sa séparation de l’unité de charge de la batterie, positionnée dans la base, conduit à une meilleure répartition passive de la chaleur et pourrait totalement éliminer le besoin d’un ventilateur », selon Dell.
Côté économie des ressources, « la nouvelle carte de circuit imprimé biosourcée est fabriquée avec de la fibre de lin et place des stratifiés traditionnels en plastique. Elle utilise également en guise de colle un polymère soluble dans l’eau, ce qui signifie que les recycleurs peuvent séparer plus facilement les métaux et les composants des cartes », expliquait par exemple Dell au mois de janvier dernier. Et Presse Citron, sur Twitter, d’argumenter :
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Luna ne sera pas commercialisé !
Une bonne nouvelle vite rattrapée par une autre réalité : Dell n’a pas l’intention de commercialiser ce petit bijou écologique mais « d’explorer les possibilités » ! Alors que la marque cherche à faire évoluer le modèle du « utilisation puis recyclage » vers un nouveau cycle « utilisation, réutilisation, puis réutilisation et encore réutilisation », cette idée de conception durable pourrait quand même, à terme, intégrer les produits de la gamme Dell. L’obsolescence programmée, bientôt un mauvais souvenir ? Note de fin d’année : mention bien mais doit encore faire ses preuves
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