Space4NC, 24h pour décoller

Pensé comme un carrefour entre créativité, technologie et exploration, Space4NC c’est 24h pour prototyper un projet entrepreneurial à impact, en mobilisant les données et technologies spatiales avec l’accompagnement de coachs, d’experts du CNES et de partenaires locaux.

Fusionné avec le MJF et soutenu par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en partenariat avec le CNES, ce hackathon s’inscrit dans une démarche d’innovation avec la volonté de favoriser l’appropriation des technologies spatiales pour résoudre des défis bien terrestres liés à l’environnement, l’urbanisme, la mobilité ou encore à la gestion des ressources sur le territoire. Résultat ? Une édition pilote intense, créative et pleine d’idées à suivre. Retour sur ces 24h…

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Vendredi 14h30 – Préambule

Pour la première édition de cet hackathon « made in calédo », six défis, élaborés avec des acteurs locaux et validés par le CNES, ont été proposés aux équipes participantes :

• Santé : Améliorer l’accès aux soins dans les zones isolées grâce au spatial
• Énergie : Produire localement une énergie plus efficace, moins chère et décarbonée
• Connectivité : Couvrir les zones blanches avec les technologies satellites
• Autonomie alimentaire : Mieux produire, suivre et consommer grâce à la télédétection
• Environnement & forêts : Surveiller, préserver et agir grâce aux outils géospatiaux
• Éthique spatiale : Réfléchir à l’impact environnemental des technologies orbitales

Dans l’ombre des animations du MJF et des conférences de l’après-midi, ce n’est pas moins de seize participants qui se sont retroussés les manches pour participer à ces défis avec cinq équipes constituées. Plus que quelques heures à attendre avant le grand lacement…

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Vendredi 4 juillet 16h – Top chrono

Après un top départ donné par Petelo Sao, membre du 18e gouvernement en charge de l’innovation, le chronomètre est lancé, plus de temps à perdre. Au cœur du REX Nouméa, dans une salle plongée dans l’effervescence, les claviers sont branchés, les post-its alignés, et les cerveaux s’activent. 

Les coachs sont eux aussi en place : Damien Buisson (GNC), Rémi Andréoli (Bluecham), Caroline Sauvé (Scope NC), Sibel Carpentier (Mobilité Pro), Kevin Decludt (GNC), Laurent Bui (GNC) et Éric Fauvellière (CCI-NC). À distance, les experts du CNES, prêts à guider à travers l’espace… et les SIG.

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Vendredi 4 juillet 17h – Les étoiles veillent 

Pas de temps à perdre les différents ateliers spécialement concoctés pour les participants et animés par les coachs débutent. Atelier idéation, business model canvas, préparation du business plan, temps d’échanges avec les experts du CNES en visio. Alors que le REX ferme ces portes au public et que le jour commence à baisser, les participants eux sont dans les starting-blocks. 

Red Bull dans une main, stylos dans l’autre, les cerveaux tournent à plein régime. On parle santé connectée, télécabines satellites, art orbital, IA éthique et débris spatiaux. La nuit porte conseil. Et peut-être aussi un pitch gagnant.

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Samedi 5 juillet 9h – Les dernières heures 

Le Rex s’éveille. Le Motion Juice Festival reprend, le public arrive. Pendant que les visiteurs découvrent les stands et ateliers, les équipes du hackathon avec les yeux qui piquent et une bonne dose de café dans le sang s’activent. À 10h, place aux sessions de pitch test avec Caroline, Sibel et Charlotte. Il faut être clair, impactant, structuré. Les claviers chauffent les idées fusent pour finaliser leurs projets. Il n’y a plus de temps à perdre… La ligne d’arrivée approche ! 

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Samedi 5 juillet 16h – Le gong a sonné 

Chrono terminé. Après 24 heures d’intense créativité, d’une nuit blanche et de litres de café, l’heure des pitchs a sonné. Dans les coulisses, le stress monte. Les équipes ont cinq minutes et pas une de plus, pour convaincre un jury d’experts que leur projet peut avoir un véritable impact ici, en Nouvelle-Calédonie.

Le jury, composé d’Aurore Klepper (La French Tech NC), Petelo Sao (membre du Gouvernement), Pierreloup Ducroix (MAGIS) et du colonel Alban Genre-Grandpierre, commandant de la base Paul Klein (Armée de l’air et de l’espace), s’installe. Prêts ? Pitchez ! 

Hacka’Bro ouvre le bal avec « Gesko », un satellite autonome imaginé pour collecter les débris spatiaux en orbite. Place ensuite au Lovelace Crew et leur projet « Asteria », une startup engagée qui transforme les débris spatiaux en œuvres d’art. Une approche poétique et militante qui entend sensibiliser à l’environnement tout en promouvant la place des femmes dans la tech. Après les débris spatiaux, les Men In Black montent sur scène avec une proposition de télécabines connectées pour faciliter l’accès aux soins notamment dans les tribus. Puis vient « MedSea », présenté par Marie. Un navire de santé autonome, connecté via satellite et assisté par drones, pensé pour répondre aux défis médicaux dans les zones isolées. Enfin, PeersOn Innovation, en visio, clôture la session avec un robot coupe-feu intelligent. Le public applaudit, le jury se retire pour délibérer. Le compte à rebours s’arrête, mais quelque chose nous dit que l’impact de ces idées, lui, ne fait que commencer…

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Samedi 5 juillet, 18h – Le verdict 

Suspens. Après une parenthèse musicale avec un interlude rap signé Wika et la projection du court métrage « Rob Mission », le jury revient sur scène. And the winner is… les Men in Black avec leur télécabine connectée ! Une idée qui a su séduire par son côté innovant répondant à un besoin concret du territoire. Le projet Gesko des doyens de l’équipe Hacka’Bro décroche la deuxième place avec leur satellite intelligent collecteur de débris spatiaux. Enfin, Asteria, imaginé par le Lovelace Crew, monte sur la troisième marche du podium avec son concept engagé transformant les déchets spatiaux en œuvres artistiques porteuses de sens. Tous les projets ont été salués pour leur audace, leur engagement et leur ancrage territorial. Une belle démonstration que le spatial peut aussi faire décoller des idées très terre à terre !

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Épilogue

Au-delà de la compétition, Space4NC a été une formidable aventure humaine et une démonstration de tout ce que les technologies spatiales peuvent apporter à un territoire insulaire comme la Nouvelle-Calédonie. Avec plus de dix heures d’accompagnement technique, une équipe de coachs engagés, des partenaires mobilisés, et des participants ultra-motivés, cette édition aura planté une première graine.

Il ne reste plus qu’à capitaliser, continuer, et qui sait, peut-être revenir encore plus haut pour une prochaine édition…

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