« Géomatique (n, f.) : La géomatique est une discipline regroupant les pratiques, méthodes et technologies qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques ». Cette science à mi-chemin entre géographique et informatique sera au cœur du prochain « Séminaire OSS NC » qui se déroulera les 2, 3 et 4 novembre prochains, a priori en format hybride, et qui aura pour objectif de fédérer un peu plus une communauté de scientifiques et techniciens dévoués à l’imagerie spatiale.
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La géomatique dans toutes les poches…
En Nouvelle-Calédonie et, plus globalement, sur l’ensemble de la zone Pacifique, les géomaticiens forment une communauté soudée, active et encline à partager leurs retours d’expérience autour de l’observation spatiale, des données qui en découlent et des SIG – Système d’Information Géographique. C’est dans ce cadre que se déroulera la prochaine édition du « Séminaire OSS NC » organisé par l’ART GeoDEV Nouvelle-Calédonie, le GNC, l’État – via le Fonds Pacifique – et le CNES et co-animé par l’IRD, l’UNC et la startup Insight.
A mi-chemin entre l’informatique et la géographie, cette science concerne la représentation spatiale des données récoltées pour identifier, représenter et démontrer les résultats d’analyses statistiques. Et si la géomatique vous paraît toujours abstraite, dîtes-vous bien que vous l’utilisez au quotidien sans le savoir : localisation d’un lieu à l’aide de votre smartphone, itinéraire sur Plan.nc, plan d’accès à l’aéroport de la Tontouta ou encore recherche d’appartements « dans un rayon de 5 kilomètres » sont autant d’usages concrets et démocratisés à l’ensemble de la population.
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Partages de connaissances et retours d’expérience
L’événement, qui se tiendra d’ici deux semaines, se déroulera donc sur trois jours ; au programme du mardi sont prévues plusieurs prises de parole chez OoTech : une session de sensibilisation à l’observation spatiale devrait attirer les plus curieux de 9h à 11h, avant une après-midi (15h – 17h) réservée au « side event » sur l’initiative « DINAMIS » animée par J.F. Faure. Amis anglophones, petit avertissement : cette première journée sera intégralement organisée et diffusée dans la langue de Molière.
Les « choses sérieuses » débuteront le lendemain, mercredi, à l’UNC, avec deux sessions plénières dans la matinée qui auront pour but « de mieux comprendre, via la présentation de différentes communautés géomatiques nationales dans le Pacifique insulaire, les modes d’organisation et focus thématiques de ces communautés et d’identifier les synergies possibles avec la communauté́ géomatique NC ».
« Geosience Australia », la « CPS », le « PGRSC », l’« UNC » ou encore le « GIS Club » prendront la parole lors d’une première session de 8h30 à 10h. A partir de 10h30, parole aux voisins : les Fidjis, le Vanuatu et la Polynésie prendront possession du micro pour « régionaliser » cette deuxième session.
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Quatre ateliers pour une réflexion à l’échelle du Pacifique
L’après-midi sera réservée à deux ateliers animés par l’ART GeoDev NC autour de la problématique de la « Cartographie de l’écosystème benthique » et de celle de la « Végétation : mesures, mos et suivis », ce dernier intégrant la présence du botaniste d’Endemia, Guillaume Lannuzel.
Le jeudi 4, ce sera au sein des locaux de l’IRD que les ateliers thématiques se poursuivront autour des « EIP : Mangroves » avec Cyril Marchand, Professeur des universités à l’UNC et spécialiste des mangroves. De 10h30 à 12h30, Thierry Dervin, géologue et gérant de la société « Geo.Impact » prêtera main forte à l’ART pour l’animation d’un atelier autour de « L’érosion continentale ».
Quatre thématiques d’ateliers qui auront alors pour objectif de présenter des projets géomatiques locaux et régionaux, de partager des informations et des connaissances et d’initier une réflexion sur les apports potentiels du spatial, les actions à mener et les opportunités à saisir. L’occasion, pour quelques jours, d’aller tutoyer les étoiles pour protéger notre belle Terre…
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