EN PARTENARIAT AVEC OPEN NC

Le Cluster Numérique OPEN NC regroupe près de 90 entreprises de la filière numérique et cherche à créer des synergies et des vocations pour développer localement le secteur. Dans ce contexte, NeoTech vous propose de découvrir ses adhérents à travers une série qui leur est consacrée : les OPENews

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QuantiQ, c’est l’entreprise 100% bien de chez nous. Depuis bientôt deux ans, la société conçoit des logiciels faciles d’accès, pour des PME comme pour des grandes entreprises. Ces logiciels se veulent adaptés au marché calédonien et centrés sur l’expérience utilisateur. Benoît Hautot, associé et co-gérant, nous parle de son entreprise qu’il souhaite accessible à tous. 

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Salut Benoît ! Peux-tu nous expliquer ce qui t’a motivé à créer QuantiQ ? Et qu’est-ce qu’on y fait ?

Après 10 ans à développer des logiciels pour des entreprises et des utilisateurs calédoniens, j’ai fini par faire un constat : en Calédonie, on bosse sur un ordinateur la semaine, mais le weekend on déconnecte complètement. On a besoin de l’informatique, de manière accessible, sans prise de tête et à hauteur de moyens qui restent modestes.

QuantiQ propose plusieurs types de prestations. On fait de l’édition – conception et distribution de logiciels standardisés. On peut aussi faire de la création sur-mesure, sur un métier spécifique par exemple et on propose des formations en informatique. Pour les utilisateurs, afin de faciliter l’usage en entreprise et aussi pour les professionnels, notamment au CFA de la CCI.

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Quel regard portes-tu sur la transformation numérique du territoire ?

Il faut avant tout avoir une approche sociétal du phénomène « numérique », et comprendre la culture calédonienne. Pour les Calédoniens, la technologie n’est pas un mode de vie, c’est un outil de travail, de communication, de divertissement.La Nouvelle-Calédonie pourrait presque passer pour un territoire d’irréductibles qui résistent encore et toujours au numérique.

En ce qui concerne les entreprises, le tissu économique est constitué en grande partie de petites voire de micros entreprises, essentiellement dirigées par des Calédoniens qui partagent cette vision. Donc, quand on a des logiciels extérieurs qui ne sont pas adaptés à la fiscalité ou au système de santé, il faut les adapter, ça coûte cher, si tant est que ce soit possible, et c’est décourageant.

Enfin, d’un point de vue financier, une petite entreprise n’a que peu de moyens pour investir dans le numérique, surtout dans le contexte difficile des dernières années. Cette population majoritaire de l’économie calédonienne est donc très peu équipée. Beaucoup font avec les moyens du bord, et apprennent à s’en contenter faute de mieux. De plus, la rareté des compétences locales en la matière fait grimper les prix, ce qui creuse d’autant le fossé et la fameuse « fracture numérique« .

Ce n’est pas qu’il n’y a pas de besoin, ou que les Calédoniens de s’y intéressent pas, ou encore que les entreprises calédoniennes aient une vision « archaïques » comme on peut parfois l’entendre. C’est juste qu’il y a peu d’offres accessibles et adaptées, qu’il s’agisse du prix, de la qualité du service, ou de l’éthique.

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En dehors de QuantiQ, tu es aussi membre du cluster numérique OPEN NC ; quel est ton rôle ? 

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Longue vie à la commission IA © NeoTech

Je suis président de la Commission Formation et membre de la Commission IA nouvellement créée.

J’ai choisi la Commission Formation parce qu’il y a un vrai souci de compétences numériques sur le territoire d’où découlent beaucoup de problèmes. Quand on creuse le sujet, il semble qu’il y ait également un problème de communication entre les différents acteurs. Il faut donc un facilitateur, mission que peut remplir OPEN NC en tant que Cluster du Numérique car sa vocation est de développer l’économie numérique du territoire et comme on le sait, pour développer l’économie, il faut de la compétence, et donc commencer par de la formation.

En ce qui concerne la Commission, c’est un sujet qui m’intéresse depuis longtemps. Il y a une vraie effervescence autour des IA génératives et cela a rendu le sujet populaire, mais les IA existent depuis longtemps, et je suis ravi que cette commission existe enfin car cela me permet de côtoyer des professionnels et des experts du sujet.

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Tu travailles actuellement au sein de QuantiQ, sur ton logiciel appelé « Manag’Heures » ? En quoi consiste-t-il ?

C’est un logiciel de gestion qui repose sur le principe de la Valorisation des Temps d’Activité. Aujourd’hui, il permet de mettre en relief des indicateurs de performance de l’entreprise qui permettent d’amener ou de conserver une entreprise à sa rentabilité simplement en en analysant le temps de travail, les dépenses, la facturation. 

Demain, il permettra également de facturer même de faire des devis, car le produit est en développement continu. Et à l’avenir, certainement plus, quand les idées viendront, notamment par les suggestions des clients. C’est aussi un logiciel structurant car son utilisation permet d’adopter de bonnes habitudes de travail, qui propose d’ailleurs un module de gestion de projet.

Manag’Heures a été conçu pour les petites entreprises, pour permettre aux entrepreneurs d’optimiser leur temps de travail, de ne plus oublier de facturer leurs prestations tout en les facturant au bon prix. Il est totalement paramétrable donc peut s’adapter à n’importe quelle activité, et son modèle économique est simple et abordable.

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