« Le travail, c’est la santé » ! Voilà un adage avec lequel certains ne seraient pas d’accord ! Pourtant, il est clair que la qualité de vie au travail (#QVT) est un facteur important de notre bien-être et donc de notre santé. Ainsi, beaucoup considèrent le travail comme un « déterminant » de la santé, poussant les entreprises à s’emparer de ce sujet. Et, dans la plupart des cas, c’est aux ressources humaines que revient cette tâche : grâce à la transition numérique que connaît le monde de l’entreprise, les RH disposent désormais d’un panel d’options pour prendre soin de la santé de leurs employés. Bienvenus dans le monde de la e-santé où votre employeur vous dorlote !
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Vivre et vieillir en bonne santé, un enjeu au cœur de nos sociétés
Au coeur de la révolution numérique internationale, le secteur de la santé n’échappe pas à la logique globale de digitalisation. E-santé signifie « santé numérique » ou, plus exactement, « informations numériques sur la santé ». Ce terme regroupe donc l’ensemble des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui sont mises en place pour gérer la santé. Dans ce contexte, on évoquera par exemple la télémédecine, les applications mobiles qui prennent soin de votre santé ou encore les avancées de la robotique.
Ce concept de « e-santé » est apparu dans les années 1990, de façon concomitante au développement des technologies informatiques et des communications. Avec le développement de l’Internet, le secteur de la santé a bénéficié d’une nouvelle facilité d’accès aux informations, que ce soit pour les particuliers ou pour les professionnels. De nombreuses plateformes et outils sont apparus, allant de la gestion et l’échange d’informations des patients, à la prise de rendez-vous et la consultation à distance, jusqu’à l’achat de médicaments. Vous pouvez même aujourd’hui « suivre » votre santé physique et psychologique grâce à votre smartphone.
D’ailleurs, lorsqu’on parle de santé, il y a bien entendu la santé de notre corps, mais aussi celle de notre esprit. « Un esprit sain dans un corps sain », en voilà encore un adage qu’on connaît bien ! Avec une population française vieillissante, les 60 ans et plus représenteront 1 Français sur 3 en 2050 – contre 1 Français sur 5 en 2005 – entraînant une forte pression sur le système de santé. La numérisation de ce système permet déjà une meilleure gestion des patients, à plus grande échelle, et, dans un avenir proche, elle permettra même prévenir certaines maladies grâce à un suivi à distance. Des dizaines d’applications smartphone existent aujourd’hui pour « suivre » sa santé, ses activités physiques, son alimentation, voire même ses méditations…
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La numérisation de la santé : le premier pas vers une meilleure gestion du personnel ?
Avec la crise du Covid-19, les RH ont dû s’adapter aux nouveaux enjeux de gestion du personnel : télétravail, management et suivi des collaborateurs à distance… La fonction de gestion des ressources humaines (GRH) s’est ainsi retrouvée au centre de nouvelles préoccupations où la santé des collaborateurs est un des principaux fils conducteurs. L’augmentation des « burn-out » (situation d’épuisement professionnel) et des troubles musculo-squelettiques, ainsi que des arrêts de travail qui s’en suivent, sont autant de facteurs sociaux-économiques à prendre en compte pour les entreprises.
Pour ce faire, des solutions digitales existent et se répandent déjà sur le marché de la santé en entreprise. Des solutions SaaS (« Software as a Service » ou en français « logiciel en tant que service ») sont déjà mises en place par certaines sociétés françaises afin de stocker, sur un cloud par exemple, toutes les informations relatives à ces sujets. Le cloud computing est un outil numérique qui va donc permettre de gagner en flexibilité et en efficacité. En effet, cette nouvelle forme d’hébergement aide à trouver des informations plus rapidement, à les traiter plus efficacement et à centraliser les données de tous les collaborateurs dans un même endroit.
Des plateformes digitales pour prendre rendez-vous à distance avec des médecins existent par ailleurs déjà comme la solution locale « Allo Médecin » dont vous avions déjà parlé par ailleurs. Pourquoi ne pas imaginer que la médecine du travail puisse suivre l’exemple et s’effectuer aussi « online » ? Le manque avéré de médecins du travail est préoccupant puisqu’en 10 ans, la France a perdu 30% de son nombre de médecins du travail. Si permettre la consultation à distance n’augmentera pas le nombre de médecins disponibles, elle aura surement pour effet d’optimiser le temps de consultation et l’accès à la médecine. La téléconsultation dans le cadre du travail a été définie par la Haute Autorité de Santé (HAS) et impose des règles strictes au niveau, notamment, de la confidentialité des données et de l’hébergement de celles-ci en respectant le RGPD. La e-santé a aussi ses problèmes de cybersécurité et les données de santé sont parmi les plus sensibles…
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S’occuper de sa santé au travail, c’est possible !
Si les RH ont des outils à disposition pour « traiter » de la santé de leurs salariés, elles ont aussi des moyens plus ludiques de prendre soin de ces derniers. Prenons l’exemple d’un évènement qui se déroule actuellement en Calédonie : le Cipac challenge ! Depuis 11 ans maintenant, le groupe organise des défis « sport-santé » pour booster la pratique du sport en entreprise. L’idée est simple : faite bouger les travailleurs, quel que soit leur domaine d’activité, en comptabilisant leurs pas par une application smartphone nommée Kiplin. Une belle façon d’utiliser le numérique dans le domaine de la santé en Nouvelle-Calédonie. Et pour ne rien cacher, les équipes de NeoTech se sont engagées dans ce challenge… avec un succès modéré pour le moment, il faut bien l’admettre !
Prendre soin de sa santé en entreprise passe aussi par l’utilisation des bons outils. Les pratiques de travail ont beaucoup évolué et une large majorité d’entre nous passe son temps devant un écran d’ordinateur. Adapter son écran à la bonne luminosité, les bons contrastes et limiter les lumières néfastes pour nos yeux sont de bons réflexes. Et les entreprises peuvent avoir un rôle à jouer dans cette bonne hygiène oculaire en mettant à disposition de petits guides de réglages des écrans des collaborateurs…
Autre exemple, lors de notre rencontre avec les professionnels du e-sport en Nouvelle Calédonie au moment de l’inauguration de la « Gaming Room » de Lagoon, nous nous étions intéressés au sujet de la santé des gamers ; dans le cadre de ce projet, le FAI a collaboré avec plusieurs partenaires, comme avec Atol Magenta, qui fournissait des paires de lunettes anti-lumière bleue alors que le joueurs eux-mêmes étaient conseillés et « dorlotés » par des professionnels – kinés et ostéopathes par exemple.
S’il vaut mieux prévenir que guérir, il arrive parfois que le retour d’un collaborateur au travail soit difficile à cause d’une blessure qui met du temps à guérir. Ainsi, plutôt que de prolonger un arrêt de travail, des entreprises pourrait faire appel à des offres de téléconsultation de kinésithérapie ! Et c’est ce qu’a développé une équipe de kinésithérapeutes français : l’application Axomove a été conçue pour guider et stimuler la rééducation en autonomie d’un patient en entreprise ! Plus besoin de s’absenter du bureau, les collaborateurs peuvent ainsi faire leurs exercices derrière leur bureau. Un bon moyen d’intégrer ce critère de QVT dans les entreprises et de fidéliser ses salariés à une époque où le télétravail se généralise, parfois à mauvais escient.
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