Une nouvelle saveur débarque sur nos routes ! Dans le panier des solutions de transport, un nouveau fruit bien juteux vient de pointer le bout de son nez, Papaye, le premier service d’autopartage électrique made in Calédonie. Présentée ce jeudi 3 juillet à la Station N par le groupe SLK Mobility, cette solution a un objectif simple, offrir un mode de déplacement flexible, durable et pas prise de tête. Bref, une papaye qui donne la banane.
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Bilan amer sur la mobilité locale
Papaye ne tombe pas du cocotier par hasard. En Nouvelle-Calédonie, les problèmes de transport s’enchaînent. Entre crise économique, émeutes de 2024, transports en commun fragilisés, quartiers isolés, voitures neuves inaccessibles avec des prix à nous faire tomber dans les pommes.
Le marché automobile est en chute libre, les ventes ont fondu de moitié, et la confiance des ménages comme des entreprises avec. Même les collectivités ramènent leur fraise, ou plutôt leur calculette. Leurs budgets fondent, les trajets s’allongent. Autant dire qu’une alternative simple, accessible et un poil vitaminée serait la bienvenue.
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Ailleurs, l’autopartage a la pêche
À l’international, l’autopartage a la cote. À Paris, il représente déjà jusqu’à 5 % des trajets. Un modèle qui permet de couper la poire en deux, moins de voitures individuelles, plus de souplesse, et des trajets optimisés.
SLK Mobility Group (à qui l’on doit déjà Point Rouge, Hertz, Leasecar, Silence O, Autocar ou Autovolt) croque la pomme de la tendance en lançant Papaye. Leur volonté est de proposer une flotte 100 % électrique, dispo 24/7, connectée, et sans clé. Tout passe par le téléphone. Aucun pépin pour démarrer.
L’enjeu est aussi sociétal. Encourager l’autopartage, c’est aussi favoriser une mobilité accessible à tous ; jeunes, seniors, salariés, etc. Mais pour les entreprises aussi, qui, dans le cadre de leur démarche RSE, ont tout à y gagner.
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Papaye, facile à croquer
Trois ans de maturation plus tard, Papaye est mûre. Pensée et bâtie par Florian Rivolta et Dany Phan, la plateforme se veut simple, intuitive et prête à rouler de jour comme de nuit. Mais alors comment ça marche ? On s’inscrit gratuitement, on réserve (pour maintenant ou plus tard), on conduit (sans clé) et on restitue la voiture où on veut (en ville ou à l’aéroport).
Trois tailles de véhicules 100 % électriques sont proposées, de la citadine croquante au SUV juteux. L’assurance est incluse, la recharge aussi. Pour les pros, des offres sur mesure sont prévues, sans avoir à prendre une prune sur les notes de frais.
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Est-ce que le smoothie va prendre ?
Avec Papaye, SLK Mobility espère ouvrir un nouveau chapitre vitaminé de la mobilité calédonienne, plus verte, plus souple, plus connectée. Pas question de vendre du rêve, l’autopartage n’est pas une baguette magique. Mais dans un territoire aussi contrasté que le nôtre, ça pourrait bien mettre un peu de sucre dans le citron.
Alors, les Calédoniens vont-ils se fendre la poire au volant d’une Papaye ? Ou vont-ils rougir comme une tomate à l’idée de partager leur voiture ? Mordront-ils à l’hameçon, ou plutôt à la Papaye ?
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