Jeudi 2 octobre, la Station N a accueilli « un format en petit comité » qui offrait un cadre parfait pour un rendez-vous avec les entrepreneuses du Caillou. Organisé par Women in Tech by New Caledonia®, en partenariat avec la province Sud, ce temps d’échanges a permis de « faire entendre la voix des femmes engagées pour bâtir ensemble l’avenir du territoire« . Super Women !
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Au chevet des entrepreneuses
« Oh et bien j’aurais aimé être là ! Que faut-il faire pour être informée de ce genre d’événements ? » pose Sandrina en commentaire sous le post Facebook de la province Sud. En scrollant un peu plus bas, la réponse arrive : le groupe « Femmes Entrepreneuses de Nouvelle-Calédonie (FENC) » ou encore la mailing list de la CCI précèdent un « avoir les bons réseaux ou la bonne carte ». Et Naïa Wateou de présenter cet échange comme une « rencontre intimiste que nous tenions à organiser pour être au plus près de vous, pour répondre à vos questions en partageant nos réalités » et de le qualifier ensuite comme :
« Un échange franc, basé sur trois piliers : la confiance, la sécurité et la relance. Nous sommes ici pour nous dire les choses et les assumer. » – Naïa Wateou, au chevet des entrepreneuses.
Dans les faits, l’événement était ô combien utile pour fédérer et rassurer un écosystème de femmes entrepreneuses qui, comme leurs congénères masculins, subissent de plein fouet les conséquences d’une crise socio-économique qui n’en finit pas. A quelques semaines du Nouméa Women’s Forum, événement pionnier en la matière, cet événement fut l’occasion d’aborder des sujets essentiels : relance économique, diversification, nouvelles filières mais aussi assurances et petites (ou grosses) galères. L’objectif assumé ? Reconstruire le territoire à travers le levier entrepreneurial, main dans la main avec les services clés du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par l’incontournable Christopher Gygès et ceux de la province Sud et de la DDET.
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La Tech est aussi une affaire de femmes
Au-delà des échanges informels, le membre du gouvernement en a profité pour lancer une deuxième édition, après celle de 2022, de son appel à projets pour les Wonder Women « Tech for Good By New Caledonia® » sobrement intitulé : « Women in Tech : la Tech est aussi une affaire de femmes ». Trop peu présentes dans la tech, malgré quelques ambassadrices locales souvent sollicitées et bien accompagnées, l’enjeu est de taille : favoriser l’entrepreneuriat féminin dans la tech, accompagner l’innovation, accroître la visibilité des entrepreneuses et, « incha’allah », « faire émerger des success stories ».
Rappelons que le mouvement international « Women in Tech® » se développe sur les six continents et que son réseau intègre plus de 30 000 femmes de la « tech » à travers le monde et qu’il vient justement d’ouvrir une antenne fidjienne qui connait un succès fulgurant. La recette fonctionne et le gouvernement « ambitionne donc de valoriser les initiatives technologiques et numériques portées par des femmes » qui ne représentaient, en 2023, date de la dernière étude de l’INSEE, que 24% des emplois dans les professions numériques et qui affrontent encore aujourd’hui des défis de taille dans cet écosystème :
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Un soutien qui tombe à pic
Adressé aux startups, TPE/ PME et même aux associations, l’appel à projet décernera ses trois prix aux lauréates le 7 novembre prochain et ils seront associés à un soutien financier de 500 000 XPF maximum, en fonctionnement. Et le membre du gouvernement de préciser :
« Nous sommes à votre disposition et sachez que nous faisons tout notre possible pour améliorer vos situations » – Christopher Gygès, à disposition.
Améliorer la situation des entrepreneurs en Nouvelle-Calédonie est un noble objectif, tant cette couche du tissu économique calédonien est en souffrance dernièrement. L’ambition partagée du gouvernement et de la province Sud de s’adresser aux plus vulnérables d’entre eux, les femmes, tombe à pic et donne du baume au… coeur.
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