L’intelligence artificielle agite les esprits « tech » du Caillou ! Pas étonnant donc de retrouver, une fois n’est pas coutume, un certain Jean-Simon Chaudier à la baguette d’un programme dispensé par l’EGC. Mardi dernier, dans l’enceinte de la CCI NC, trois équipes d’étudiants se sont mises sur leur 31 pour pitcher les résultats de leur expérimentation scolaire devant les partenaires du projet, EEC – Engie et le Groupe Ballande. Retour sur une session estudiantine qui a séduit les professionnels.
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EGC x iA = BINGO !
Isabelle Coupey avait préparé ses antisèches pour introduire une session de pitchs étudiants qui venait conclure un cours dispensé par l’EGC. Elle n’eut pas besoin de « tricher » longtemps tant le public de professionnels présents étaient déjà acquis à la cause… Une cause qui prend la forme d’un cours dédié à l’iA permettant aux talents de demain d’intégrer cette notion technologique dans leur apprentissage, puis dans leur future vie professionnelle.
Une première opportunité scolaire doublée d’un partenariat professionnel avec « EEC – ENGIE » et le « Groupe Ballande », sponsors avides d’explorations « iA » pour explorer des usages et opportunités concrètes pour leur business et, plus globalement pour le territoire. Ainsi, trois projets « iA-centric » ont été présentés :
- L’iA et la performance énergétique à travers un travail sur le « Virtual Power Plant » ;
- L’iA et la ville durable et résiliente autour du concept de « Smart City » ;
- L’iA et l’optimisation de l’approvisionnement pour optimiser la « Supply Chain ».
Des thématiques d’avenir dont les étudiants se sont saisis avec brio à travers des cas pratiques et des ateliers collaboratifs.
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Résultats des pitchs : 3/3 !
Alors que François Berger, Directeur des Relations Institutionnelles d’EEC – ENGIE, soulignait la qualité des étudiants de l’EGC pour sortir du cadre et convaincre des parties prenantes exigeantes, Guillaume Ghesquiere, Directeur de projets du Groupe Ballande s’attardait sur la capacité de ces mêmes étudiants à se mettre dans les chaussures de véritables consultants pour répondre à une question complexe et à fort enjeu. Les « fans » avaient parlé, l’heure était désormais aux pitchs des étudiants.
En 15 minutes, le premier groupe d’étudiants défendait le projet de « Virtual Power Plant ». Si vous n’êtes pas familiers du concept, passez un petit coup de fil à Elon Musk, il saura vous expliquer ce que Tesla a mis en place chez nos voisins australiens !
Pour résumer, ce premier groupe a planché sur la conception d’une centrale électrique virtuelle, basée sur le cloud, alimentée par l’énergie solaire produite dans divers foyers et stockée dans des batteries qui renvoient l’excédent d’énergie dans le réseau global grâce à une analyse automatisée réalisée par une iA. Si l’on vulgarise un peu, les étudiants ont proposé une solution technologique « green » qui permet d’optimiser la production, la distribution et la consommation d’électricité locale en fonction des besoins….et en plus cela permet de réduire nos factures d’électricité de 15 à 30% ! New Caledonia already loves this !
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AliA et les 1001 usages…
Cette présentation fut suivie de deux autres, toutes aussi satisfaisantes, mettant en relief les capacités des étudiants à répondre à une problématique réelle des entreprises partenaires, grâce à l’un des usages liés à l’intelligence artificielle.
Les bénéfices des Smart City ne sont plus à démontrer et, malgré quelques embryons de solutions locales, la Calédonie est loin de pouvoir prétendre au qualificatif. Les étudiants ont ainsi rassemblé les communes et les professionnels du secteur lors d’un atelier collaboratif pour identifier les usages prioritaires répondant aux enjeux des politiques publiques locales et définir une stratégie pour accélérer leur déploiement sur le territoire. On retiendra notamment leur recommandation de créer des « centres uniques de pilotage » au sein des communes pour fédérer ces usages et proposer des services optimisés aux citoyens. L’objectif est clair et la route est tracée…Les communes n’ont plus qu’à appuyer sur le bouton !
Côté Supply Chain, l’utilisation de l’iA prend également tout son sens tant les tâches optimisables sont nombreuses : « plus de 61% des entreprises ont aujourd’hui réduits leurs coûts d’approvisionnement de plus de 5% grâce à l’IA », ont confirmé les étudiants en citant une étude de McKinsey. Une recommandation pour un pionnier de la distribution en Nouvelle-Calédonie ? Optimiser les trajets de réapprovisionnement et le taux de remplissage des camions grâce à Kardinal, une solution Saas IA du marché s’adaptant aux aléas externes. What else ?
Trois très beaux projets ont été picthés et les étudiants ont su convaincre le jury de se saisir de ces opportunités iA. EGC + EEC + Ballande SAS = trois belles histoires dont nous devrions entendre à nouveau parler. Pas besoin d’intelligence artificielle pour résoudre cette équation ! Avis à la prochaine promotion, le ton est donné…
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