C’est un secret de polichinelle, notre rédacteur en chef est un motard du Caillou et un fan des déplacements en deux roues. Autre caractéristique commune à de nombreux journalistes, il passe son temps à se déplacer : conférences de presse, RDV partenaires etc. Ainsi, en bon pratiquant de la « réunionïte aigue », le deux-roues est le moyen de transport optimal pour ne pas perdre de temps. Or, la moto, c’est cool mais ça pollue et ça fait un boucan pas possible ! Alors, lorsque le Groupe SLK Mobility lui a proposé de tester son scooter électrique « Silence S01 », il a relevé le défi technologique et troqué sa chère motocyclette. Il vous raconte l’expérience…
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125 CC pour garder la pêche…
7h30 : Ma journée commence par un rendez-vous avec Dany Phan au showroom « Silence » de la Côte Amiral Halsey ; j’appréhende un peu d’échanger mon fidèle destrier « Benelli Imperial 400 » pour un scooter électrique 125 CC… mais l’accueil de Dany et ses explications technico-tactiques me convainquent. La journée en « S01 Silence » peut débuter !
8h00 : La première impression est positive ! L’accélération de 0 à 50km/h en 3,6 secondes me prouve déjà que la machine n’est pas un « veau » et que, seul le confort de cette selle moelleuse et coffrée, rappelle le bovin. La cote du Rond-Point de l’Ancre est avalée mais quelque chose me perturbe et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus… Je poursuis mon trajet jusqu’au bureau en testant les trois modes de conduite « ville, sport, éco » qui s’illuminent à tour de rôle sur le compteur.
9h30 : Première réunion à la Station N, au fond du Port Autonome et donc un bon moyen d’avaler quelques kilomètres supplémentaires sur ma monture électrique. Je vérifie la batterie : 90% de charge grâce, notamment, au frein régénératif qui permet à la batterie de se recharger pendant la conduite. Ingénieuse technologie qui permet d’économiser l’autonomie du moteur 9000W en crète. C’est technique et c’est « sans brosse » : les amateurs comprendront !
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Un deux-roues connecté !
10h45 : Nouville s’éloigne dans les rétroviseurs et l’envie de pousser la machine me titille. Mais, nous sommes toujours en ville et je ne pourrai malheureusement pas dépasser les 50 km/h autorisés bien que les caractéristiques du deux roues indiquent une vitesse max de 95 km/h… Funy fact auquel je repense sur la route : je roule sur… le moteur ! En effet, ce dernier se trouve dans la roue arrière pour laisser la place centrale à la batterie qui dispose d’une autonomie maximale de 133 km en fonction du mode de conduite sélectionné. Toutes ces informations apparaissent sur le compteur ce qui rend aisée la compréhension des technologies embarquées et la conduite agréable.
11h00 : Retour au bureau et petit créneau en… marche arrière ! Et oui, c’est l’une des spécificités de cet électrique sur roues, un mode « marche arrière » est facilement actionnable au volant. On pourrait penser que c’est un artifice mais c’est en réalité très pratique car le scooter tourne autour des 150 kg et qu’il faut parfois le faire reculer. Parké devant le bureau, j’active la sécurité grâce à l’application « Silence O » téléchargeable sur tous les stores. J’ai oublié de vous le préciser mais ce scoot est intégralement connecté grâce à la technologie « SIM APP »…
12h00 : … alors, lorsque je pars retrouver mon rendez-vous pour un dej’ sur la Côte Blanche, j’active ce dernier à l’aide de l’application ! J’en profite pour intégrer mon itinéraire dans l’application et cette dernière me guide vers le chemin le plus rapide. Au menu de l’app, plein d’autres informations pratiques : un tableau de bord, les informations sur mon scooter, mes préférences, quelques suggestions et une fonctionnalité « partage d’amis ». Un bon moyen de prêter l’engin à un copain et de favoriser la mobilité partagée. Vroum au carré !
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Un scoot qui porte bien son nom…
13h30 : L’après-midi m’amène du Receiving à Val Plaisance, de Vallée des Colons au centre-ville, bref, aux quatre coins de Nouméa. Mon objectif ? Voir ce que la batterie de 5,6 kW a dans le ventre. Alors que les rues s’égrènent au rythme d’une conduite plutôt aérienne, je constate que le scoot est assez maniable et qu’il réagit bien aux changements de direction qu’un chauffard m’oblige à faire d’urgence sur le rond-point de l’Eau Vive. Calmos le pickup, on n’est pas sur un circuit !
18h45 : La journée de travail s’achève et je me dirige donc vers la maison ; après une cinquantaine de kilomètres, la batterie est à 41% : j’ai un peu tiré sur le mode « sport » qui consomme un plus d’énergie. Et puis, c’est aussi l’occasion de tester la recharge. Ni une, ni deux, en deux clips, je sors la batterie du scoot et cette dernière prend alors la forme d’une grosse valise à roulettes. Heureusement car elle pèse tout de même 41 kilos ! Câble branché à la prise murale du salon, le petit rond « O » s’éclaire de rouge me signalant que la recharge est en cours.
7h00 : Hier, à 22h30, la batterie était déjà à 100% ; sur les documents officiels, il est indiqué que la recharge maximale dure jusqu’à 6h. Mais 6h de la consommation électrique produite par les panneaux solaires de ma maison, c’est 0 franc pacifique de dépense ce qui monte la note énergétique totale à 0 franc ! Bref, il est déjà l’heure de rendre ce destrier novateur à son propriétaire et de récupérer ma douce motocyclette qui a passé la nuit dehors. Sur le chemin, enfin, je mets le doigt sur cette fameuse perturbation : le bruit ! En effet, aucun bruit n’émane du « Silence S01 » et c’est cette impression qui me causait ce drôle de malaise. Pas désagréable finalement…
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