Le 29 avril dernier, en fin de journée, la Station N fourmillait de startuppers et d’industriels venus assister à l’officialisation du partenariat entre la French Tech Nouvelle-Calédonie et la Fédération des Entreprises et des Industries de Nouvelle-Calédonie (FEINC). Après s’être longtemps tournés autour, cette cérémonie sans chichis a uni tech et industrie par les liens sacrés du partenariat avec une promesse : celle de rapprocher ces deux écosystèmes pour en faire un levier de croissance pour la Nouvelle-Calédonie.
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Une alliance stratégique
C’est Hatem Bellagi, en tant que président de la French Tech NC, qui a ouvert cette cérémonie en rappelant que « l’innovation ne vaut que si elle est partagée ». Les invités sont prévenus et le ton est donné, au-delà du symbole cette alliance est surtout pensée comme un levier de transformation économique.
Cette nouvelle idylle s’inscrira dans le programme « Je choisis la French Tech » qui a pour objectif d’amener la commande publique et privée vers l’innovation. Porté à l’échelle nationale par la Mission French Tech, il a pour vocation de créer des ponts entre les startups françaises et les marchés locaux. En 2025, la FTNC activera ce levier tout au long de l’année à travers des rencontres B2B/B2G, des actions de sensibilisation, la diffusion d’appels d’offres ciblés, et un rendez-vous en septembre pour faire un premier bilan et mettre en lumière les réussites de ce programme.
« L’innovation, ce n’est pas juste un projet isolé, c’est un écosystème. L’objectif est de faire grandir cet écosystème en développant la commande publique et privée. » Hatem, au cœur de l’inno
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De l’innovation aux besoins du terrain
Pour Xavier Benoist, président de la FEINC et directeur général de Bluescope Acier, l’enjeu de cette union est double. Il s’agit d’accompagner les industriels dans leur montée en compétences tech, et de connecter ces besoins à l’écosystème French Tech local.
Pour rappel, la FEINC est une organisation syndicale professionnelle qui accompagne et soutient les entreprises locales, qu’elles soient artisanales ou industrielles, dans leur développement. Aujourd’hui, leur évolution ne saurait se passer d’une montée en puissance sur les sujets numériques et technologiques. Pour y parvenir, ces deux écosystèmes doivent non seulement tisser des liens, mais aussi construire un langage commun pour grandir ensemble et s’élever mutuellement. Eh oui, en amour comme en business, la communication et la compréhension de l’autre sont souvent la clé de la réussite…
« En tant qu’industriels, on a parfois du mal à identifier les bons interlocuteurs dans la tech. On ne parle pas toujours le même langage, et pourtant, on a besoin les uns des autres pour progresser. » Le progrès selon Xavier
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De la théorie à la pratique
Après la théorie, place à la pratique avec trois entrepreneurs French Tech venus pitcher leurs solutions. Car oui, l’écosystème tech local est d’ores et déjà en mesure de répondre à certains besoins du secteur industriel.
Julien Cozzi, fondateur de Signature.nc, a ouvert le bal avec sa solution de signature électronique en ligne. Simple, gratuite et hébergée localement, cette solution offre une alternative pour digitaliser les processus de validation documentaire. Olivier Dabout, créateur de Biifor, a ensuite présenté sa solution de gestion de trésorerie automatisée par IA, pensée pour les réalités calédoniennes. Connectée aux banques locales, elle permet de suivre sa compta et ses flux en toute simplicité. Enfin, Hatem Bellagi, également fondateur d’Optimal RH (oui, cet homme est partout), a clôturé cette session de pitchs avec son SIRH développé à partir des besoins des TPE/PME locales. Recrutement, gestion de paie, congés, notes de frais… une solution RH accessible et full digital.
Une fois les pitchs terminés, place au moment tant attendu : la signature officielle de ce pacte pour faire de l’innovation un moteur commun entre startups locales et acteurs industriels. Et parce qu’une belle alliance mérite d’être célébrée comme il se doit, l’événement s’est poursuivi autour d’un verre, histoire de trinquer aux réussites futures. Alors, « santé, bonheur », comme dirait l’autre !
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Et maintenant ?
Cette signature, loin d’être une fin, marque le début d’un nouveau chapitre. Plusieurs événements sont déjà dans les tuyaux, avec en ligne de mire la montée en puissance des collaborations tech et industrie. Une chose est sûre, nous avons hâte de voir grandir cette love story !
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