Le numérique pollue et ce n’est un mystère pour personne ! Data centers mais aussi (et surtout) terminaux numériques tels que les smartphones, ordinateurs, télévision, consoles, enceintes connectées etc. restent particulièrement énergivores et donc polluants. Dans ce contexte, Facebook et ses 2,85 milliards d’utilisateurs actifs a su saisir le problème à bras le corps et vient de publier son rapport annuel 2020 du développement durable. 

L’objectif zéro émission atteint 

Alors que la production et l’utilisation de nos chers objets numériques représentent 81% des émissions françaises du secteur numérique, les data centers, gourmands, notamment en consommation d’eau, n’émargent encore qu’à 14%. A l’échelle de la planète, le stockage des données atteinte environ 30% de la consommation d’électricité du numérique. Globalement, le secteur du numérique représentait, en 2020, 3,7% des émissions de gaz à effet de serre, un chiffre qui devrait augmenter significativement dans les prochaines années. 

Dans ce contexte international de forte pression écologique, les (grandes) entreprises doivent désormais tenter de s’aligner sur les indicateurs de l’Accord de Paris. A ce sujet, Facebook vient de publier son rapport annuel de « durabilité environnementale 2020 » et a annoncé avoir atteint son objectif de 0 émission nette de carbone pour l’ensemble de ses activités. Au cœur de ce rapport, des chiffres et quelques explications sur cette chute de 94% par rapport à 2017. 

Objectif atteint ! © Facebook

Vent, eau, soleil, l’équation gagnante

 Dans ce rapport assez complet, Rachel Peterson, Vice-Présidente des infrastructures détaille : « Nous avons atteint les 100% d’énergies renouvelables pour nos opérations internationales et disposons désormais de plus de 2,8 gigawatts de projets éoliens et solaires en ligne » avant de surenchérir : « Facebook a restauré localement près de 5,8 millions de mètres cubes d’eau dans des zones à fort stress hydraulique ». 

L’eau est un élément capital dans le refroidissement des data-centers ©Facebook

Une performance impressionnante qui fait écho aux ambitions du CTO, Mike Schroepfer, qui souhaite en effet « fournir des technologies essentielles et des informations climatiques fiables à des milliards de personnes (…) avec une empreinte carbone nette de zéro ». Outre ces statistiques, Facebook a lancé un Centre d’Information sur le climat ainsi qu’une “Climate Conversation Map” qui « permet aux partenaires de Facebook – chercheurs universitaires et organisations à but non lucratif environnementales – de mieux comprendre comment les conversations sur le climat se déroulent sur nos plateformes. ». 

100% énergies renouvelables : chapeau ! ©Facebook

Objectif 0 tout court

Au-delà de ces initiatives à saluer, le rapport présente également un autre objectif ambitieux pour 2030 : atteindre le zéro émission nette pour toute sa chaîne de valeur, y compris les émissions de ses fournisseurs, ou encore les déplacements de ses employés. Après avoir travaillé sur des programmes de reforestation en Afrique de l’Est et dans la vallée du Mississippi, Facebook serait donc devenu le bon élève en termes de préservation de l’environnement. Il ne nous reste plus qu’à éviter de changer nos smartphones tous les 23 mois…

Lien vers le rapport : https://sustainability.fb.com/wp-content/uploads/2021/06/2020_FB_Sustainability-Report.pdf