En partenariat avec Inbusol, contributeur de NeoTech
Inbusol est une société bien connue des acteurs de la filière numérique calédonienne ; implantée depuis plus de 10 ans en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, cette société de services informatiques est spécialisée dans la distribution de solutions innovantes dans la gestion des documents sous toutes ses formes. Représentant exclusif de solutions techniques internationales, nous avons souhaité en savoir un peu plus sur son activité à travers une rencontre avec son gérant, Christophe Montfort. Retour sur une success story de chez « nouzotres »…
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Bonjour Christophe, peux-tu nous expliquer le slogan « Inbusol, intelligent business & solution » ?
INBUSOL est l’acronyme d’ »INtelligent BUsiness SOLution« , des solutions pour améliorer le business des entreprises avec comme ADN : limiter leurs coûts et d’augmenter leurs recettes.
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Raconte-nous l’histoire de la création d’Inbusol et son historique depuis sa fondation ?
Présent dans l’IT depuis plus de 15 ans en métropole, j’ai créé il y a 10 ans INBUSOL à mon arrivée sur le Caillou sur une idée simple : faire ce que les autres ne faisaient pas !
Et il y a 10 ans en Nouvelle Calédonie, il y avait encore des domaines que les entreprises locales du secteur ne maitrisaient pas dont le MPS – « Management Print System » – la gestion des parcs d’impression.
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Peux-tu nous présenter les gammes de logiciels que vous proposez et leur utilité concrète pour vos clients ?
Le document ! Le métier d’INBUSOL c’est le document ! Celui que l’on imprime, celui que l’on reçoit et envoie par email, celui que l’on fait circuler dans l’entreprise et celui que l’on archive. Et à chaque fois, grâce à l’expérience acquise depuis 25 ans, nous distribuons dans ces domaines, des logiciels leaders dans leur métier.
- Celui que l’on imprime :
Avec le Leader mondial des logiciels de gestion de parcs d’impression : FMAUDIT permet à chaque client et quelque soit la marque du photocopieur de savoir le nombre de pages imprimées, le niveau des cartouches d’encre, les pannes, et de gérer son parc de façon proactive en mettant les machines aux bons endroits ! INBUSOL gère au quotidien le plus grand parc de photocopieurs du territoire.
Avec PAPERCUT, il est possible de limiter les usages, l’accès à la couleur, de gérer l’accès aux machines via des codes ou des badges, de réduire les couts exorbitants que représente l’impression dans une entreprise. PAPERCUT est utilisé par la quasi-intégralité des collectivités et grands comptes publics et privés du pacifique français.
- Celui que l’on envoie et reçoit :
LETSIGNIT est LE logiciel de signature qui permet de transformer l’email en véritable outil pour communiquer de manière uniforme à l‘extérieur de l’entreprise, relayer son actualité ou proposer de nouveaux produits ou services. LETSIGNIT bénéficie du soutien de Microsoft et s’intègre complétement dans l’écosystème 365.
MAILINBLACK est un logiciel français de protection de messagerie. La société investit depuis plus de 15 ans pour développer des produits innovants, proposer des technologies de dernière génération et répondre aux besoins et enjeux des entreprises, établissements de santé et collectivités, avec une approche de cybersécurité à 360°. Lauréat du Grand Défi Cybersécurité parmi onze entreprises françaises, MAILINBLACK a été distingué par l’État français et participe à la construction d’un nouvel écosystème de cybersécurité, 100 % indépendant. Sécuriser sa messagerie est l’un des enjeux majeurs de l’informatique d’aujourd’hui et de demain.
- Celui que l’on fait circuler dans l’entreprise :
La gestion de la circulation d’un document au sein d’une entreprise est un métier à part et ici encore, on s’appuie sur une société qui a fait des preuves auprès de grands groupes européens. ECALDIMA gère l’ensemble des contrats et des process d’une entreprise.
- Celui que l’on archive :
Forte de 30 ans d’expériences DAMARIS est l’un des leaders français de la Gestion Electronique de Documents. De la dématérialisation des documents factures, feuilles de payes à la gestion des archives physiques. DAMARIS couvre l’intégralité des besoins des grandes entreprises.
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Logiciels d’impression, d’e-mailing, de GED ou encore de Workflows sont des outils qui facilitent la digitalisation des entreprises. Peux-tu nous présenter un cas d’usage concret pour chacune de ces thématiques ?
FMAUDIT a permis tout récemment à une collectivité du territoire de passer un appel d’offre de photocopieurs en ayant défini de façon extrêmement précise le nombre de machines et les performances qu’elles devaient avoir en fonction de leurs futures utilisations. Il a permis de réduire de 20 % le nombre de nouvelles machines par rapport au parc actuel en analysant les volumes traités depuis des années.
PAPERCUT permet à une autre de diminuer chaque années ces volumes d’impressions couleurs de façon drastique et donc de réduire de manière significative son budget d’impression.
LETSIGNIT, c’est 15.000 personnes chaque jour dans le pacifique français qui relayent l’actualité de leur entreprise et participent directement au développement de ces dernières.
MAILINBLACK sécurise la messagerie d’une banque de Polynésie. Il permet à une autre en Nouvelle Calédonie de sensibiliser son personnel aux risques cyber grâce à notre module phishing coach qui envoie de faux emails d’attaque au sein de l’entreprise. Cela teste la réaction des utilisateurs et de les sensibilise d’avantage aux menaces actuelles et futures.
ECALDIMA gère l’intégralité des workflow RH d’un des premiers opérateurs miniers du territoire.
DAMARIS gère la dématérialisation de l’intégralité des titres de recettes du CHT de Polynésie française.
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Tu es implanté en Calédonie et en Polynésie française. Quelles sont les différences et les similitudes entre ces deux marchés ?
INBUSOL a été créée en Nouvelle Calédonie. Mais quand on est sur un marché de niches avec la bonne offre, on attend très vite un plafond de verre. Aller en Polynésie, il y a 5 ans, avait du sens en raison de la proximité géographique et de la similitude entre ces deux territoires.
Les points communs : la taille des entreprises et les relations humaines.
Les différences : un tissu d’entreprises beaucoup plus petit en Polynésie.
Comme INBUSOL, certaines entreprises calédoniennes du secteur ont sauté le pas il y a quelques années, je pense qu’il est désormais trop tard pour tenter l’aventure !
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En quoi les obligations légales telles que le RGPD et/ou le respect de règles de la CNIL ont-ils impactés votre business ?
Certains voient le RGPD et la CNIL comme des contraintes, moi je n’y vois que des opportunités ! Toute notre offre de logiciels est conforme au RGPD et cela nous donne un avantage indéniable face à ceux qui tentent de nous copier avec des solutions développées et hébergées hors Union européenne. Ce strict respect de la législation fait partie intégrante du succès de l’entreprise.
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Comment mesurez-vous la satisfaction de vos clients et les performances des solutions que vous implantez chez eux ?
Le taux de renouvellement de nos contrats ! INBUSOL propose une offre exclusivement en SAAS et je suis très fier de notre taux de renouvellement qui doit être de 99,99 % chaque année. C’est le meilleur indicateur avec des clients dont le taux de satisfaction a été mesuré à plus de 98%. C’est dû d’abord à la qualité de nos solutions mais également à une grande culture du service qui fait partie intégrante de l’ADN de l’entreprise. L’équipe est disponible 365 jours par an, 24 heures sur 24, pour aider ses clients. Le call center est réparti entre le pacifique et la métropole.
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Revenons à la Calédonie ; quel est ton regard sur l’état de la transformation numérique du territoire et, plus particulièrement, celle de son tissu économique ?
Tous les acteurs du secteur participent à cette transformation numérique à leur façon. Les choses évoluent dans le bon sens, depuis quelques années on sent un plus grand soutien de la classe politique envers la filière. Le cluster numérique « OPEN NC« , dont nous sommes membre, a réussi à fédérer notre petit monde et à porter une parole audible et crédible.
Quant au tissu économique, je crois que tant que l’avenir institutionnel ne sera définitivement réglé, toutes les bonnes volontés se heurteront au mur des réalités. Qui plus est, la crise sanitaire que nous subissons n’arrange en rien la situation…
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A l’échelle du Pacifique francophone, quels sont actuellement les « ponts technologiques et numériques » entre les territoires ? Que pourrait-on faire pour généraliser la collaboration numérique entre ces territoires ?
Il y a toujours eu une méfiance des Polynésiens envers les Calédoniens, et cela remonte à longtemps. Une entreprise de Tahiti a toujours préféré faire appel à un prestataire de métropole plutôt qu’à un Calédonien. Il y avait plus de chance de le voir repartir chez lui… Faire changer les mentalités prend du temps, instaurer la confiance également.
Personne n’a vu venir la crise sanitaire actuelle et je pense que nous ne sommes qu’à l’aube des changements qu’elle va durablement engendrer. Dans ce contexte, deux iles françaises du pacifique séparées par seulement 5 heures de vol et 3 heures de décalage horaire, c’est une réelle opportunité de créer un lien fort et pérenne !
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Question décalée : si demain, une panne d’électricité mondiale survenait, quel métier ferais-tu ?
Ecrivain… ma vie tourne autour d’une feuille de papier ! 😉
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