Qui dit “Open Source“, dit forcément OPEN NC ! C’est à la Station N, ce jeudi 9 février, qu’Éric Vidal d’Apid et Pierrick Sanchez de BBS, ont donné rendez-vous à tous les curieux et adeptes du “mouvement Open Source”.

Le projet ? Créer le premier club “OS” (pour les intimes) de Nouvelle-Calédonie ! Mais, pour qu’un club existe, il faut des membres actifs et chevronnés. Voilà donc la raison de cette rencontre : trouver des membres actifs qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure. À en croire ceux qui étaient présents et les premières discussions, l’existence d’un club dédié à l’open source en Nouvelle-Calédonie semble désormais incontournable pour mettre en place des projets IT spécifiques au Caillou et lui assurer une certaine forme de souveraineté informatique.

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Le “Club open source” : créer une communauté calédonienne

Éric Vidal est un codeur averti et un adepte des logiciels open source qui en développe d’ailleurs quelques-uns sur son temps libre. En bon animateur du jour, il a commencé la présentation par un rappel des principes et des concepts de base. Un logiciel “open source” est un modèle de développement décentralisé qui distribue le code source publiquement pour une collaboration ouverte et une production par des pairs. Tout le monde peut travailler sur le code, le développer, l’améliorer et résoudre d’éventuels problèmes. Pourtant, Éric a rappelé que ces développeurs sont souvent isolés et leur travail peu connu, particulièrement en Nouvelle-Calédonie.

Ainsi, son objectif premier est de créer une communauté calédonienne pour donner plus de visibilité à ses membres.

« Plus qu’une simple création de logiciels accessibles au public, l’Open Source est un mouvement à part entière et une philosophie de travail. ».

Éric Vidal

Cette philosophie repose sur des principes fondamentaux : transparence, collaboration, distribution, inclusion et communauté. Des valeurs chères à l’écosystème numérique calédonien dans lesquelles ses acteurs sauront se reconnaître. La raison d’être du club est là : prolonger ce partage de connaissances et créer des synergies autour de possibles projets afin de faire face aux enjeux numériques planétaires actuels.

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L’union fait la force !

Ainsi, l’ambition de ce néo-club est de rassembler les forces calédoniennes pour gagner en compétitivité à l’international. Créer une communauté soudée en Nouvelle-Calédonie permettrait également d’avancer vers plus de souveraineté numérique pour le Caillou. En effet, l’un des enjeux technologiques de la Nouvelle-Calédonie se situe dans la création et le développement d’une nouvelle filière régionale d’avenir. Le club donnerait ainsi de la visibilité au pays, la positionnant alors comme un territoire de référence au sujet de la thématique “Open Source”. Au-delà d’attirer des profils étrangers, le club veut aussi, et surtout, dénicher les talents calédoniens et leur créer des opportunités. Le « vivier » est là et n’attend que les ressources matérielles pour se développer.

Open Source
Le Club se constitue : les différents domaines numériques du Caillou sont au rdv à cette première réunion ! © NeoTech

Ainsi, plus qu’une présentation, c’est un véritable plan d’action qui a été proposé. Ce club a pour vocation d’être ouvert à tous : adhérents du cluster numérique, entreprises, institutions et même grand public. Sensibiliser, faire de la pédagogie, favoriser la découverte de talents, ainsi que la promotion de formations Open Source, tout en soutenant l’innovation : telles sont les étapes de ce “programme informatique” codé en Calédonie.

Pourtant, chacun doit faire sa part du travail et c’est ce qui est ressorti des discussions ; Jean Massenet, de la société INSIGHT, d’insister :

« Nous devons nous engager à… C’est ce qui fera le changement et qui nous permettra de passer à l’action ».

Jean Massenet, prêt à partir à la guerre (des datas)

Les experts présents – Laurent Bui, Mélanie Gault, Gabriel Rivière, Laurent Rivaton, Florian Gourmelen, et Manon Ramos Guerrero, – semblaient tous intéressés par la création d’un groupe de travail autour de cette thématique de l’open source et pour favoriser son développement sur le territoire. Les axes de travail doivent être précisés mais la prochaine réunion, prévue dans 3 mois, a déjà ses participants. Le recrutement de membres a commencé. Et vous, quand rejoindrez-vous le club ?

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