En ce mardi 4 novembre, on parle femmes et entrepreneuriat. Pas de doute, nous sommes bien à la cinquième édition du Nouméa Women’s Forum (NWF) où les 4, 6 et 7 novembre, la femme est mise à l’honneur. Pensé comme un espace de rencontres, d’échanges et d’inspiration, il réunit à chaque édition des femmes entrepreneuses, artistes, étudiantes, élues, professionnelles… autour d’une même envie : partager, s’encourager, se révéler. Retour sur une première journée aussi inspirante que galvanisante !

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Un lancement en grandes pompes
Mardi matin, direction le CAPS pour le coup d’envoi officiel de cette cinquième édition. C’est Naïa Wateaou, fondatrice du NWF, qui a ouvert le bal avec un discours vibrant sur la place des femmes dans l’économie calédonienne : moteur de croissance, actrices de changement et créatrices de lien. À ses côtés, Sonia Backès, présidente de la province Sud, Jacques Billant, Haut-Commissaire, et Véronique Roger-Lacan, ambassadrice de la France pour le Pacifique, ont salué l’initiative et affirmé leur volonté de voir le forum rayonner au-delà des frontières du Caillou, jusqu’à devenir un Women’s Forum du Pacifique… Car oui, derrière chaque homme il y a (très souvent) une femme, et cette fois, elles sont bel et bien au-devant de la scène !




Après ces prises de paroles officielles, place à la relève avec les étudiantes et étudiants de deuxième année à l’EGC, qui ont présenté les résultats d’une étude qu’ils ont menée sur la place des femmes dans l’entrepreneuriat en Polynésie française, à Fidji et à Wallis-et-Futuna. Le tout sous la forme d’une restitution théâtralisée. Et s’il y a bien une info à retenir, c’est que dans le Pacifique les femmes sont là, et entreprennent ! N’en déplaise à certains !

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Une réflexion collective et partagée
Pour la suite de la journée, l’auditorium de la province Sud a pris des allures de réflexion collective avec deux tables rondes complémentaires. La première, consacrée à la diplomatie régionale au féminin, a réuni un panel de femmes qui n’ont plus rien à prouver et qui n’ont pas la langue dans leur poche. Véronique Roger-Lacan, Mary Thurston (Consule générale de Nouvelle-Zélande), Annelise Young (Consule générale d’Australie), Novri Suryaningsih (Consule de la République d’Indonésie), Safia Ibrahim Netter (directrice de l’AFD dans l’Océan Pacifique) et bien sûr Naïa Wateou ont partagé leurs parcours et leurs convictions pour faire bouger les lignes dans ces espaces encore trop souvent masculins.
La seconde table ronde, centrée sur l’entrepreneuriat et le leadership féminin dans le Pacifique, a réuni Nadine Jalabert (Pacific Women Lead), Christiane Waneissi (fondatrice de Pacifikmarket.nc), Marjorie Botella (France Volontaires Nouvelle-Calédonie) et Cindy Veran (Medical Partner Control). Un échange à cœur ouvert, empreint de sincérité et d’inspiration, où ces femmes ont échangé les défis qu’elles ont dû relever, mais aussi les leviers et dispositifs qui soutiennent aujourd’hui les femmes dans leur parcours entrepreneurial. S’il ne fallait retenir qu’un message, ce serait celui-ci : oser. Parce qu’au fond, l’entrepreneuriat ce n’est pas une question de genre mais de courage.


La journée s’est clôturée par un atelier d’écriture collective, réunissant une dizaine de participantes pour mettre des mots sur des parcours et leurs aspirations. Le résultat ? À découvrir lors de la restitution prévue en clôture du forum.


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Et maintenant ? Cap sur la suite !
Ce premier acte de cette cinquième édition du Nouméa Women’s Forum a donné le ton : audace, sororité et ambition. Des voix différentes, des parcours singuliers, mais une même conviction : le leadership au féminin n’est pas une exception, c’est une force en mouvement. Ce genre d’événement nous rappelle que la réussite ne se construit pas seule, mais dans la solidarité et la transmission.
Les 6 et 7 novembre, place à la suite du programme avec des masterclass, des causeries et des rencontres. Alors rendez-vous pour la suite de cette belle aventure collective, où chaque voix compte et où chaque parcours inspire. Parce que l’avenir (ici comme ailleurs) s’écrit aussi au féminin.
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