« Bonjour à toutes et à tous, merci d’être présents aujourd’hui pour notre assemblée générale extraordinaire ». C’est avec ces quelques mots qu’Hatem Bellagi, président de la French Tech Nouvelle-Calédonie, a introduit l’AG de l’association qui s’est déroulée hier à la Station N. Une AG élective qui a permis à l’association de présenter son bilan 2024, de valider ses comptes, d’élire son board, de présenter quelques éléments clés de son nouveau règlement intérieur et de partager sa vision et les projets 2025-2026. Bref, ils ont fait le bilan, calmement…
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Une gestion financière de « bon père de famille »…
Quelques mots d’intro d’Hatem Bellagi et de Guillaume Terrien, un copieux ordre du jour partagé par Aurore Klepper, suivi par d’onctueux remerciements aux partenaires et contributeurs, le tout saupoudré d’un bilan 2024 résumé furent présentés en guise de tapas à la sauce innovation lors des premières minutes de l’AGE élective de l’association « de la tech et des startups calédoniennes ».
L’activité de la FTNC se développe actuellement autour de deux grands axes : les actions locales, marquées notamment par le déploiement des programmes « Mission » intitulés French Tech Tremplin, French Tech Central et Je Choisis la French Tech et les actions régionales au rang desquelles les « Outre-mer French Tech Days 2 – So Tech, So Good » (oct. 2024), le Village Pacific Tech (juin 2025), les déplacements de délégations calédoniennes dans la région (nov 2024, sept. et nov. 2025) et la création d’un Hub Pacific Tech. L’ambition demeure la même : servir la croissance et le développement des startups calédoniennes, quel que soit leur niveau de maturité.
Madame la Commissaire aux comptes entra ensuite en scène pour l’approbation des finances de l’exercice 2024. Près de 50 millions de produits d’exploitation, une trésorerie positive, un résultat d’environ 6 millions et près de 850h de temps passé par les bénévoles membres du board. Une gestion en « bon père de famille » qui permet à l’association de poursuivre ses missions, notamment grâce à la confiance de la DGOM et de la Mission FrenchTech, deux des principaux partenaires financiers, mais également à celle du « privé » représenté par la BNP, Groupama-Gan ou encore l’OPT – pour ne citer qu’eux. Un bilan financier respectable qui semble valider la bonne gestion de l’association et le fonctionnement de son bureau.
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Welcome on BOARD !
Les chiffres sont chiffres mais ils n’ont de sens que lorsqu’ils servent concrètement l’écosystème et ses acteurs ; ainsi, après avoir sagement écouté le rapport spécial du commissaire aux comptes, le bureau a pu présenter une première nouveauté issue d’une réflexion menée par un groupe de travail dédié : la rédaction d’un nouveau règlement intérieur adossé aux statuts.
Principales nouveautés ? La mise en place d’une adhésion payante dès début 2026 selon plusieurs catégories :
- Startups et projets innovants : 12 000 XPF / an
- Contributeur en nature : gratuit mais avec une contribution estimée et formalisée
- Partenaires « Silver » : < 100 000 XPF / an
- Partenaire « Gold » : < 1 000 000 XPF / an
- Adhérents « simples » : 24 000 XPF / an
L’adage ne dit-il pas « tout ce qui est gratuit n’a pas de valeur » ?
Rayon nouveauté toujours, les résultats d’un autre groupe de travail sur les critères d’admission des startups à la FTNC permettant de « qualifier » et de « noter » équitablement les candidats autour de six principaux critères : structuration, porteur du projet, innovation, modèle économique, impact et scalabilité. Un référentiel assez précis, qui vaut ce qu’il vaut, mais qui a le mérite d’exister désormais et qui pourrait servir de base à d’autres structures de l’innovation locale.
Nouveau règlement intérieur, modifications des statuts et… nouveau board puisque cette AG élective avait également pour objectif d’élire entre 6 et 9 membres au service de l’association pendant les deux prochaines années. Gros suspens avec neuf candidatures pour… neuf places ! Ce nouveau board assure une certaine continuité avec 7 entrepreneur(ses) de l’ancien board réengagé(e)s pour deux ans. Une déception néanmoins, la parité est loin d’être respectée parmi les membres avec une seule présence féminine. Créer un « Women in Tech » calédonien pourrait être le sujet d’un prochain groupe de travail, non ?
Les neufs membres du board élus pour un mandat de deux ans :
- Céline Pousse – AEL / LEA
- Thomas Avron – APID
- Lionel Loubersac – ABYSSA
- Julien Cozzi – DIGIT
- Jean-Marc Brécard – MAM
- Guillaume Terrien – NEOTECH
- Hatem Bellagi – OPTIMAL RH
- Pierre Henaff – HIVY
- César Delisle – TESTEUM
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Vision 2025 – 2026, entre assistance locale et déploiement régional
L’association a ensuite pu présenter un rapide bilan des principales actions menées au premier semestre parmi lesquelles le déploiement des trois programmes, l’organisation d’ateliers thématiques – propriété intellectuelle, fiscalité etc. -, la communication et valorisation des entrepreneurs à travers des pastilles vidéo du partenaire CANAL + Calédonie ou encore une présence « BlueTech » à la Groupama Race. Deux autres événements ont été l’objet de focus spécifiques : l’organisation d’une conférence de présentation de la « Cartographie des projets BlueTech calédoniens » à l’UNOC en compagnie de nos voisins polynésiens ou encore la co-organisation du Village Pacific Tech à VivaTech, un temps fort régional dont le bilan sera présenté lors d’un événement dédié le 18 septembre prochain.
Dans la lignée de ce développement régional et de cette volonté d’ouverture à de nouveaux marchés, la FTNC a également présenté son plan d’action régional qui intègre notamment la création et le développement d’un Hub Pacific Tech, un pôle de compétitivité autour de l’entrepreneuriat innovant, projet largement soutenu par la DGOM et par le Fonds Pacifique. En 2025, le nouveau board aura ainsi la lourde responsabilité de travailler sur sa conception, notamment à travers la commande d’une étude sur le cadre juridique et les statuts de cette organisation, une réflexion de fond sur la gouvernance locale et régionale à mettre en place, le recrutement d’une expertise dédiée ou encore des déplacements à Fidji et en Nouvelle-Zélande pour identifier les points de relais locaux et ouvrir des possibilités d’export pour les startups concernées. Bon courage…
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Ambition capitale…
Le plan d’actions du deuxième semestre 2025 devrait donc intégrer des événements régionaux / internationaux – Bilan Village Pacific Tech, IOM, Outre-mer French Tech Days 3 -, des événements locaux – Je Choisis la FT, ateliers French Tech Central, Bilan 2025… – mais aussi des déplacements en délégation à Fidji avec NCT&I ou en Nouvelle-Zélande avec Team France Export / Business France / CCI NC pour ne citer qu’eux.
Dans le cadre de son travail de lobbying métropolitain et de son ambition de labellisation « Capitale Zone Pacifique », la French Tech Nouvelle-Calédonie s’est donné les moyens de prouver qu’elle affichait une vision claire et disposait des ressources idoines pour mener à bien le déploiement local des programmes et la création de projets régionaux structurants. Charge désormais aux nouveaux membres du board de poursuivre ces missions. Ensemble.
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