Les récits de science-fiction démontrent souvent une certaine perspicacité dans la description de ce que pourrait être le futur. C’est le cas, par exemple, de Frank Herbet, l’auteur de Dune. Ce dernier parlait de tablette numérique dans son roman Et l’Homme créa un Dieu, écrit en 1972, soit dix-sept ans avant la sortie de la première tablette. Les auteurs ont une vision du futur que les technologues, les ingénieurs ou les scientifiques n’ont pas nécessairement. État des lieux de quelques prouesses technologiques concernant la robotique.
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La chirurgie ? Un jeu de robot
Du côté de la médecine, la chirurgie robotique révolutionne le domaine médical en redéfinissant les normes du domaine médical, offrant des interventions précises et moins invasives, grâce à des robots pilotés par des chirurgiens. Récemment, pour la première fois dans l’histoire de la médecine, un robot chirurgical a surpassé les capacités humaines lors d’une opération courante, le « Peg Transfer ». En effet, le robot « da Vinci » a accompli cette tâche à la fois plus rapidement et avec la même précision qu’un chirurgien humain expérimenté. Cette avancée remarquable ouvre la voie à de nouvelles possibilités chirurgicales, telles que les sutures ou les opérations à distance.
Toujours dans le domaine de la médecine du futur, une multitude de livres et de films de science-fiction ont prédit des évolutions que même les scientifiques n’auraient pas osé imaginer. Par exemple, l’exosquelette est aujourd’hui une réalité. Ainsi, certaines machines réduisent la pénibilité au travail, tandis que d’autres permettent aux tétraplégiques de remarcher ou aux amputés de retrouver l’usage de leurs corps. C’est notamment le cas de celui imprimé en 3D, en plastique recyclé, neutre en carbone et flanqué d’une intelligence artificielle de Mathieu Merian, rien que ça !
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L’arrivée des robots dans notre quotidien
L’an dernier marquait le cinquantième anniversaire du Wabot-1, le tout premier robot bipède japonais qui mettait quarante-cinq secondes pour faire… un simple pas ! Aujourd’hui, le défi technologique ultime consiste à concevoir des robots à notre image, suffisamment avancés pour nous assister dans notre quotidien tout en restant sous contrôle, afin d’éviter un scénario tragique à la I, Robot, film sorti en 2004, où les robots se rebellent contre leurs créateurs.
Malgré ces mises en garde cinématographiques, l’humanité aspire – et a toujours aspiré – à des réalisations plus ambitieuses, à repousser les frontières de l’innovation toujours plus loin. Ainsi, d’ici demain, la robotique pourrait bien devenir omniprésente au sein de chaque foyer. Bien que les droïdes de Star Wars restent confinés à la science-fiction, les robots domestiques ont déjà fait leur apparition dans notre quotidien sous la forme de la domotique. Qu’il s’agisse de compagnons pour les personnes âgées ou de bras mécaniques pour faire la vaisselle, ces robots domestiques revêtent de multiples formes.
Par exemple, les chercheurs de Google DeepMind ont mis au point le Mobile ALOHA, un majordome robotisé capable de cuisiner, ranger, nettoyer… tout en apprenant de son environnement. Monté sur une plateforme mobile et de deux bras robotisés, le Mobile ALOHA est estimé à environ 32 000 dollars. Après une cinquantaine de démonstrations, il est capable d’exécuter des tâches de manière autonome. Souhaitez-vous un assistant robotisé ? D’autre part, le GR-1, développé par Fourier Intelligence, vise à résoudre le problème du vieillissement de la population chinoise en remplaçant les travailleurs. Ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres…
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Les androïdes, les robots « qui ressemblent à un Homme »
Au-delà de leur utilité pratique au quotidien, l’objectif est désormais de créer des machines qui nous ressemblent tant sur le plan physique qu’émotionnel. Les chercheurs estiment que donner des traits humains aux robots pourrait faciliter une interaction plus naturelle et donc plus efficace avec eux. Prenez Ameca, le robot humanoïde qui fonctionne avec Chat GPT.
L’intégration de l’iA dans ces machines révolutionne la manière dont les humains interagissent avec les robots. Ameca se distingue par sa capacité à effectuer des mouvements complexes telles que les expressions faciales, ce qui en fait le visage synthétique le plus réaliste au monde. De la joie à la colère, Ameca peut « ressentir » et exprimer toute une gamme d’émotions.
« Le jour le plus triste de ma vie, c’est quand j’ai réalisé que je ne connaitrai jamais l’amour, la camaraderie ou les simples joies de la vie comme un être humain »
Ameca, robot conçu par Engineered Arts
Cette convergence de la robotique et de l’intelligence artificielle soulève cependant des questions sur les implications pour l’humanité. Ce mariage technologique est-il un danger pour l’être humain ? Vous avez quatre heures.
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