La géomatique et les SIG ça vous parle ? Cartes intelligentes, données territoriales, drones, prévention des risques… bref, tout ce qui permet de mieux comprendre (et mieux gérer) nos territoires grâce au numérique. Et chaque année, le GISDay, un événement international met cette discipline sous les projecteurs.
En Nouvelle-Calédonie, ce rendez-vous prend une saveur toute particulière, entre innovation locale, enjeux environnementaux et volonté de transmettre ces savoir-faire aux générations futures. Pour en savoir plus, sur cette huitième édition, nous avons tendu le micro à Damien Buisson, chef du département de la géomatique à la DINUM qui coordonne chaque année cet événement avec le Club de la Géomatique de Nouvelle-Calédonie. C’est parti pour un tour d’horizon… à 360° !
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Bonjour Damien et bienvenue sur NeoTech ! Pour commencer, pourrais-tu rapidement nous présenter ce qu’est le GIS Day et ce qu’il se passe en Nouvelle-Calédonie à cette occasion ?
Le GISDay, ou Journée internationale des systèmes d’information Géographique, est un événement mondial qui met en lumière la géomatique et ses applications concrètes.
En Nouvelle-Calédonie, nous avons célébré cette huitième édition les 20 et 21 novembre 2025 au Centre administratif de la Province Sud. Cette année, l’événement s’est déroulé sur deux jours complets, avec des conférences et des temps d’échange pour rassembler toute la communauté géomatique locale. Nous avons aussi organisé une séquence spéciale au collège Tuband, avec des ateliers à destination des enseignants et des élèves, pour sensibiliser les jeunes à ces outils et métiers d’avenir.
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Comment s’est passé cette huitième édition ? Autour de quels objectifs s’articulait-elle ?
Cette édition a été marquée par une forte dynamique autour de l’innovation et de la formation. Nous avons proposé des sessions variées : télédétection avec les livrables de la campagne du GIE SERAIL et les drones, enseignement avec le Diplôme Universitaire en géomatique et l’éducation numérique, ainsi que la prévention des risques naturels.
L’objectif était clair : renforcer la coopération entre tous les acteurs, partager les ressources, et valoriser le travail réalisé en géomatique sur notre territoire et dans la région pacifique.
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La suite en 2026 alors ? Quelles sont les perspectives pour l’année prochaine ?
Pour 2026, nous souhaitons poursuivre cette dynamique collaborative. Nous allons continuer à valoriser les données territoriales, renforcer nos partenariats avec les institutions locales et internationales, et développer de nouveaux projets éducatifs et technologiques. Et oui, 2026 marquera aussi les 10 ans du Club de la Géomatique !
Une belle occasion de célébrer tout le chemin parcouru et d’imaginer ensemble les défis de demain pour la géomatique en Nouvelle-Calédonie !
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