Alors que le vénérable Denis Loche vient d’annoncer son départ de la DSI de la Province Sud, il faut rendre hommage au travail effectué par son service depuis de longues années déjà ; 17 ans passés au chevet de la transition numérique de l’institution marqués, récemment, par le « virage » de la dématérialisation de ses services administratifs annoncé par Sonia Backès en 2019. Retour sur des mesures pertinentes, nécessaires et utiles à tous les administrés.
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L’accélération du processus de dématérialisation des services de la Province Sud
« La Province Sud sera une collectivité numérique » (Sonia Backès) peut-on lire sur l’article dédié au plan de transition numérique publié sur Sud Mag fin janvier ; le mot est sur toutes les lèvres et, bien entendue, l’était dans celles du futur ex-boss de la DSI que nous avons rencontré récemment dans notre podcast « L’Heure du Boss ». Et il faut bien avouer que les temps ont changé et que la collectivité provinciale appuie actuellement sur le champignon de la transition numérique de son administration.
« Actuellement, le site de la Province Sud comptabilise 118 démarches disponibles, plus de 45 650 comptes d’utilisateurs et plus de 275 fiches pratiques sur les démarches dématérialisées »
Ces statistiques résonnent ainsi comme autant de preuves que cet objectif de modernisation répond aux besoins des administrés. Dès lors, le vote lors de l’assemblée du 5 décembre dernier se pose comme une étape de plus dans ce processus de digitalisation long (et parfois douloureux, il faut bien le dire).
« Ne vous déplacez plus ! Grâce au numérique, la Province vient à vous » ; ce slogan, résolument volontariste, de l’institution trouve de nouvelles raisons d’être affiché. La Province Sud affine donc aujourd’hui son offre de service en ligne dans une logique « user centric » – centrée sur l’utilisateur – et a défini de grands axes d’amélioration pour « structurer la relation usager / collectivité provinciale ».
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Des mesures complémentaires
Au rayon de ces initiatives, parfois hybrides entre digital et physique, on retrouve la thématique de la « professionnalisation des accueils provinciaux » autour de « l’harmonisation et de la qualification de l’ensemble des accueils provinciaux amenés à recevoir du public, quel que soit le guichet et le canal utilisé (téléphonique, physique, numérique)« . Tout ça, c’est bien joli mais à quoi servirait une telle démarche si elle n’était pas secondée par une logique d’accompagnement numérique des utilisateurs ? C’est tout l’enjeu de la seconde mesure « phare » qui a pour ambition de créer des sites équipés informatiquement, des « formateurs locaux », de mettre en place un « live chat » et une hotline téléphonique. Bingo, comme s’écrieraient quelques veinards attablés à l’entrée du centre-ville de Nouméa.
Et puisqu’on parle de formation du public aux usages numériques, parlons également de la troisième mesure récemment adoptée : l’accompagnement et la formation des agents de la P. Sud « dont les missions consistent à gérer les données transverses à toutes les démarches dématérialisées ». Une incontournable nécessité pour appréhender non seulement les contours de ces nouveaux outils mais également pour entamer une sensibilisation globale au rôle de la donnée et à ses diverses usages. Car, simplifier et accompagner est une chose mais, pour faciliter cet objectif louable et comprendre les besoins réels des administrés, la data demeure un outil indispensable. Formation + dématérialisation = bases de données x vision politique = futur de l’administration. CQFD ?
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